Taizé : prochaine rencontre européenne à Valence, en Espagne

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Quatre propositions pour vivre 2015

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La 38e rencontre européenne de Taizé aura lieu à Valence, en Espagne, annonce frère Alois, prieur de la communauté œcuménique. Il donne quatre propositions pour vivre l’année 2015 comme « sel de la terre ».

Les jeunes ont donc rendez-vous à Valence, du 28 décembre 2015 au 1er janvier 2016. C’est la première fois que la ville accueille un tel événement, a-t-il précisé aux quelque 30.000 participants de toute l’Europe rassemblés en République Tchèque, à Prague, du 29 décembre 2014 au 2 janvier 2015, pour la 37e rencontre européenne.

Le cardinal Antonio Cañizares Llovera, archevêque de Valence, a exprimé sa « profonde gratitude » : « ce sera une rencontre d’Église, une rencontre de prière pour l’unité de tous les chrétiens. Ce sera aussi une rencontre qui stimulera de l’intérieur notre Église de Valence, lorsqu’elle vivra très bientôt ce que Taizé nous propose ».

Dans ses quatre « Propositions 2015 » pour être sel de la terre, frère Alois préconise aux jeunes de « donner autour [d’eux] le goût de vivre » en s’engageant « corps et âme » et en faisant confiance « aux dons de Dieu » : « Cherchons pour nous-mêmes et pour les autres ce qui nous fait croître et favorise un épanouissement », exhorte-t-il.

Il encourage à « s’engager pour la réconciliation » afin de « ne pas transmettre autour de soi ou à la génération suivante les ressentiments hérités du passé » : « Quand les chrétiens se réconcilient, ils deviennent un signe dans une humanité qui cherche elle-même son unité. »

Il s’agit notamment d’« oser susciter des rencontres entre ceux qui ne partagent pas les mêmes idées, le même style de vie ou la même religion, qui ne viennent pas de la même culture ou du même milieu social ». Lors de la rencontre, Frère Alois a d’ailleurs annoncé qu’il se rendrait à Moscou en avril, avec des frères et une centaine de jeunes de divers pays, pour la fête de Pâques orthodoxe.

Troisième proposition : « se mettre au service de la paix », car le désir de la paix élargit le cœur et l’emplit de compassion pour tous, explique-t-il en ajoutant : « Allons vers quelqu’un pour qui il n’y a pas de paix. Veillons plus particulièrement aux migrants. Discernons les situations d’injustice et apportons notre protection à ceux qui sont vulnérables. Identifions les esclavages modernes. Avec d’autres, prions pour la paix. Pour cela tenons-nous par exemple chaque dimanche soir une demi-heure en silence. »

Enfin, la quatrième et dernière proposition est de « prendre soin de la terre » par une « bonne mesure » dans sa « manière de consommer et d’utiliser les ressources naturelles » : « Regardons notre mode de vie et cherchons à simplifier ce qui peut être artificiel et ce qui est de trop. »

Il faut pour cela de l’imagination et de la créativité « dans la vie quotidienne, la recherche scientifique, l’élan artistique… », souligne-t-il.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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