Peine capitale contre Tarek Aziz : opposition du Saint-Siège

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Pour favoriser la réconciliation et la paix

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ROME, Mercredi 27 octobre 2010 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège « souhaite que la sentence contre Tarek Aziz ne soit pas exécutée », déclare le directeur de la communication du Saint-Siège, et ceci pour favoriser la réconciliation et la paix.

En effet, « la position du Saint-Siège sur la peine de mort est connue », répond le P. Federico Lombardi, sj, aux questions des journalistes à propos de la condamnation à mort, le 26 octobre, de l’ancien Premier ministre irakien, un chrétien, Tarek Aziz.

D’autres raisons s’ajoutent à la position habituelle du Saint-Siège sur la peine de mort. Le P. Lombardi souligne qu’il s’agit aussi de « favoriser la réconciliation et la reconstruction de la paix et de la justice en Irak après les grandes souffrances traversées ».

Le P. Lombardi précise que « pour ce qui est d’une éventuelle intervention humanitaire, le Saint-Siège agit habituellement par les voies diplomatiques à sa disposition et non pas publiquement ».

Nombreuses en effet sont les interventions de la diplomatie vaticane en faveur de la grâce des condamnées à mort, notamment aux Etats-Unis.

Pour ce qui est de la position de l’Eglise sur la peine de mort, le Catéchisme de l’Eglise catholique dit ceci dans l’édition de 1997 (en français, 1998): « Aujourd’hui, étant donné les possibilités dont l’Etat dispose pour réprimer efficacement les crimes en rendant incapable de nuire celui qui l’a commis, sans lui enlever définitivement la possibilité de repentir, les cas d’absolue nécessité de supprimer les coupables sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistants » (N° 2267, modifié par rapport à l’édition de 1992).

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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