Cross

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Croix glorieuse : contempler le Christ souffrant qui sauve l’humanité

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Le pape a appelé à regarder « le chemin » du Christ et non de belles peintures représentant sa crucifixion.

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Le Christ a pris sur Lui « tous nos péchés pour nous sauver », et « tel est le message de la liturgie de la Parole d’aujourd’hui », affirme le pape François qui invite à le contempler.

Le pape a présidé la messe de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, en la chapelle de la maison Sainte-Marthe du Vatican, ce lundi 14 septembre, en présence des 9 cardinaux conseillers du pape.

« Regardez Son chemin », a invité le pape, Il « s’est anéanti, s’est abaissé pour nous sauver ».

Le Christ « venait prendre sur Lui tous nos péchés » et est  devenu « le plus grand pécheur sans avoir fait aucun péché » pour sauver l’homme, a résumé le pape en commentant les lectures d’aujourd’hui. Au début, le pape a évoqué le serpent qui est présenté dans le livre de la Genèse comme l’animal « le plus rusé », « un charmeur ». C’est « un menteur, a dit le pape, un jaloux, car en raison de l’envie du diable, du serpent, le péché est entré dans le monde ».

Puis  le pape s’est arrêté sur un épisode du livre des Nombres racontant une histoire de la construction du « serpent de bronze » et de la promesse au peuple de sauver ceux qui « le regarderaient » : c’est « une prophétie, une promesse et une promesse qui n’est pas facile à comprendre ».

L’Évangile (Jn 3) expliquait le mystère de cette prophétie : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en Lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. »

Le pape a cité les paroles du Christ à Nicodème en ajoutant : « Le serpent de bronze était une figure de Jésus élevé sur la Croix. »

Pourquoi « le Seigneur a-t-il pris ce personnage si mauvais, si mauvais ? », a-t-il interrogé : « Il est mauvais ! » La réponse était claire et simple : « Il est devenu pécheur pour nous sauver. » Tel est « le chemin de Jésus » : « Dieu est devenu homme et a porté le péché ».

Le pape a invité à « regarder la croix de Jésus », mais pas « ces croix artistiques, bien peintes », car « la réalité est toute autre » : le Christ « a été déchiré, ensanglanté par nos péchés ». 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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