Synode : Synthèse des interventions des auditeurs (21 octobre)

Print Friendly, PDF & Email

ROME, Mardi 21 octobre 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous les résumés des interventions des auditeurs prononcées ce mardi 21 octobre dans la salle du synode, au cours de la vingtième congrégation générale. PRÉSENTATION DE LA LISTE UNIQUE DES PROPOSITIONS Lors de […]

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Mardi 21 octobre 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous les résumés des interventions des auditeurs prononcées ce mardi 21 octobre dans la salle du synode, au cours de la vingtième congrégation générale.

PRÉSENTATION DE LA LISTE UNIQUE DES PROPOSITIONS

Lors de cette Vingtième Congrégation générale, le Rapporteur général, S.Ém. le Card. Marc OUELLET, P.S.S., Archevêque de Québec, et le Secrétaire spécial S.Exc. Mgr Laurent MONSENGWO PASINYA, Archevêque de Kinshasa, ont présenté la Liste unique des propositions, résultat des travaux d’unification des Propositions préparées par les Carrefours particuliers, qui se sont déroulés l’après-midi de samedi 18, le dimanche19 et le lundi 20 octobre 2008 par le Rapporteur général avec le Secrétaire spécial e les Rapporteurs des Carrefours. La Liste unique, fruit du travail de toute l’assemblée, est distribuée aux Pères synodaux pour l’étude personnelle et la préparation des amendements particuliers, que chaque Père synodal pourra présenter dans son propre Carrefour pour le débat et l’examen en commun.

VOTE FINAL POUR LE CONSEIL (II)

Aucun Père n’ayant obtenu la majorité absolue requise au premier vote, on a procédé à un deuxième vote, par dispositif électronique, par lequel ont été élus les 12 Pères synodaux qui ont obtenu le plus grand nombre de voix pour la majorité relative. La liste des membres élus, ainsi que des membres nommés par le Pape, sera publiée dans les prochains jours.

AUDITION DES AUDITEURS (V)

Enfin, sont intervenus les Auditeurs et Auditrices suivants :

– M. Carl Albert ANDERSON, Chevalier Suprême de l’Ordre des Chevaliers de Colomb (Suprem Knight of Columbus) (ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE)
– R.P. Daniel Pablo KERBER MÁS, Professeur de Théologie Biblique près la Faculté Théologique; Directeur de l’Institut Pastoral de Catéchèse de l’Archidiocese de Montevideo; Curé de S. Alessandro et de S. Pietro Claver (URUGUAY)
– Mme Elvira GO, Assistante pour la Pastorale Biblique (PHILIPPINES)
– Soeur Euphrasie BEYA, Présidente de l’Union des Supérieures Majeures dans la République Démocratique du Congo (U.SU.MA.) (RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO)
– Prof. Rigoberto ANGARITA, Professeur près l’Institut de Saint Joseph des Pères Salésiens à Saint Cristobal (VENEZUELA)
– Soeur Maria Antonieta BRUSCATO, F.S.P., Supérieure Générale de la Pieuse Société des Filles de Saint Paul (ITALIE)
– R.P. Fidèle MABEGLE, Directeur de l’École de Théologie pour les Laïcs de l’Archidiocèse de Yaoundé (CAMÉROUN)

Nous publions ci-dessous les résumés de leurs interventions (traduction de travail, non officielle, distribuée par la secrétairerie générale du synode).

– M. Carl Albert ANDERSON, Chevalier Suprême de l’Ordre des Chevaliers de Colomb (Suprem Knight of Columbus) (ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE)

A) Depuis de nombreuses années, les Chevaliers de Colomb promeuvent une forme de Lectio Divina dans le contexte de la dévotion mariale à travers le rosaire et les heures mariales de la prière. Nous considérons que cette proclamation et cette méditation commune de la Parole de Dieu dans le cadre des dévotions catholiques traditionnelles – notamment la récitation du rosaire – fait partie d’une réponse effective à l’avancée des sectes en particulier en Amérique latine, où des communautés sont désavantagées à cause du manque de prêtres. De cette manière, nous pouvons pleinement grandir dans la connaissance de Marie comme « modèle pour tous les croyants d’accueil de la Parole » et, comme S. Ém. le Cardinal Ouellet l’a fait remarquer, nous pouvons, comme elle, répondre d’une manière « dynamique, dialogale et contemplative ». B) Afin d’offrir de meilleures formation et catéchèses aux laïcs, nous suggérons que soit développé un compendium au Lectionnaire qui relie des sections du catéchisme de l’Église catholique aux lectures du dimanche de façon à offrir une plus grande richesse dans la prédication du dimanche et une meilleure liaison entre les vérités fondamentales de la foi catholique et celles des Saintes Écritures.
C) Pour favoriser une meilleure formation des laïcs dans les « hautes études » de la Parole de Dieu afin que « la nouveauté et la force de l’Évangile brille tous les jours dans leurs familles et leur vie en société », nous recommandons que les universités catholiques favorisent les bases requises de philosophie et la théologie afin d’inclure tout le Nouveau Testament, dans l’intention de promouvoir une connaissance réaliste et bienveillante de la foi en encourageant, selon les termes de la Dei Verbum, « une pieuse lecture de la Bible ».

[00243-03.03] [UD021] [Texte original: anglais]

– R.P. Daniel Pablo KERBER MÁS, Professeur de Théologie Biblique près la Faculté Théologique; Directeur de l’Intitut Pastoral de Catéchèse de l’Archidiocese de Montevideo; Curé de S. Alessandro et de S. Pietro Claver (URUGUAY)

L’Église existe afin d’évangéliser, car elle-même écoute chaque jour l’Évangile annoncée par le Seigneur. De quelle façon l’Église se transforme-t-elle toujours plus en témoin de l’écoute pour devenir maîtresse de l’écoute?
Parler de la Parole de Dieu signifie se laisser trouver par le Dieu de la Parole. De quelle façon tous nos efforts pour la Parole se caractérisent-ils par cette clef de rencontre?
Il faut changer le paradigme de la formation et mettre au centre la Parole vivante de Dieu.
De nombreux instruments existent déjà: Cebipal, Febic, SBU. De quelle façon pouvons-nous nous enrichir réciproquement grâce à ces initiatives que l’Esprit suscite lui-même dans l’Église?

[00266-03.02] [UD024] [Texte original: espagnol]

– Mme Elvira GO, Assistante pour la Pastorale Biblique (PHILIPPINES)

Mon engagement avec le Quizz Biblique Familial Catholique National, dans les Philippines, a constitué une expérience de choix, de changement et de défi inspirée par l’Esprit Saint.
Une expérience de choix. C’est en 1997 que j’ai fait l’expérience de la présence du Seigneur avec son message « J’existe ». L’Esprit Saint, « le Seigneur qui donne la vie » a réveillé ma foi en le Dieu vivant. Cette expérience religieuse m’a amené à faire de nombreuses surprises bien au-delà de mes choix personnels, comme mon engagement personnel avec le Quizz Biblique Familial Catholique National.
Une expérience de changement. Les participants au Quizz Biblique Familial ont expérimenté dans leur vie la force transformatrice de l’Esprit Saint. Cette expérience de changement reflète le n.41 du Document de travail: la Parole « interpelle, exhorte, encourage à un engagement de disciple à la suite du Christ, elle dispose à accepter l’action transformatrice de l’Esprit, favorise largement la fraternité en créant des liens profonds, et provoque un engagement évangélisateur ».
Une expérience de défi. Le Quizz Biblique Familial, aux Philippines, est une collaboration entre familles avec le soutien de bénévoles laïcs, religieux, prêtres, évêques et médias. Comment continuer ce projet qui est un défi pour nous tous, mais nous avons confiance en l’Esprit Saint qui inspire et donne la vie à chacun de nous. C’est la Parole de Dieu qui nourrit « la vie du croyant, en engendrant la spiritualité biblique : l’intériorisation profonde de la Parole ; la persévérance dans les épreuves, à partir de la Parole » (Document de travail 41). Persévérer signifie affronter les défis de ce travail.

[00267-03.03] [UD025] [Texte original: anglais]

– Soeur Euphrasie BEYA, Présidente de l’Union des Supérieures Majeures dans la République Démocratique du Congo (U.SU.MA.) (RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO)

Mon intervention fait référence au n° 51 de l’Instrumentum Laboris sur le devoir des laïcs. « Devenus membre de l’Église par le baptême et ayant reçu la fonction sacerdotale prophétique et royale du Christ, les fidè
les laïcs partagent la mission salvifique que le Père a confiée à son Fils pour le salut de tous les hommes LG 34-36 ….Ils sont au surplus appelés à faire briller la nouveauté et la force de l’Évangile dans leur vie quotidienne, familiale et sociale « 
Je pense au rôle que jouent les femmes en Afrique dans l’annonce de la Parole de Dieu, les mamans catéchistes, les lectrices, les éducatrices, les enseignantes.
Je pense particulièrement à l’action de la mère dans l’initiation des enfants aux Saintes Écritures dans la famille. C’est elle qui vit plus avec l’enfant, elle sait comment, éveiller son écoute pour la Parole de Dieu et l’aider à entrer en relation personnelle avec Dieu. C’est la mère qui souvent communique à l’enfant les valeurs chrétiennes telles que le sens du pardon, le partage, …
Pour mieux remplir cette mission éducatrice, la femme d’Afrique a besoin non seulement de la Parole de Dieu mais aussi de la formation biblique. Elle est à la recherche de l’intelligence de sa foi: connaître non seulement les valeurs traditionnelles de la culture mais aussi l’ enracinement de la foi dans la tradition de l’Église universelle pour que se fortifie en elle l’homme intérieur » (Ep 3,16) dans l’amour du Christ et que par sa vie et ses paroles elle puisse « rendre compte de l’espérance qui l’habite » 1P3. D’où l’importance de la formation biblique pour mieux pénétrer les Écritures car la connaissance est source d’Amour, don de l’Esprit-Saint qui conduit au don de notre être à Dieu dans la charité. Tel est l’exemple de la Bienheureuse Annuarite, femme religieuse qui est morte martyre par radicalisme des conseils évangéliques.
Cette formation biblique est nécessaire même pour nos mamans simples des villages qui sont souvent victimes des manipulations des sectes.
Pour les femmes qui ne savent ni lire ni écrire, il est important de promouvoir la transmission orale des passages de la Bible car, étant de tradition orale, elles ont une grande capacité de mémorisation et d’intériorisation. À l’aide des mass médias, organiser des formations bibliques adaptées à leur niveau.

[00268-03.02] [UD026] [Texte original: français]

– Prof. Rigoberto ANGARITA, Professeur près l’Institut de Saint Joseph des Pères Salésiens à Saint Cristobal (VENEZUELA)

Je désire glorifier Dieu, Un et Trine, pour son infinie bonté et miséricorde, qui me permet de participer avec vous tous à cette assemblée.
Ma joie est encore plus grande à écouter les exposés présentés tous ces jours, qui mettent en évidence les préoccupations qui, en tant que pasteurs de nos Églises, émergent à propos de l’excellent thème choisi par Sa Sainteté pour ce Synode.
Comme laïc, je partage un grand nombre de ces préoccupations étant donné que nos populations ont de grandes nécessités au niveau économique, politique et socio-culturel; mais, indubitablement, leur préoccupation majeure est constituée par la soif et la faim de Dieu et de sa Parole; Parole qui donne la vie, Parole qui transforme, libère, guérit et rachète. La Parole de Dieu nous permet de connaître la véritable espérance, nous remplissant de force et d’enthousiasme pour affronter toute difficulté. C’est l’Esprit Saint même qui nous parle et nous interpelle; aussi, je considère qu’il est urgent que le contenu de ce Synode soit largement diffusé, approfondi et appliqué dans tous les diocèses et paroisses qui constituent notre Église universelle. Dans notre diocèse, l’Évêque, S. Exc. Mgr Mario del Valle Moronta Rodríguez, a convoqué, en réponse au Concile plénier du Venezuela, un Synode auquel étaient présents l’ensemble des prêtres, des représentants des communautés religieuses et des laïcs des mouvements d’apostolat et de toutes les paroisses. Ce fut une expérience merveilleuse qui nous a permis de « MARCHER ENSEMBLE » comme Église, nous animant et planifiant les différentes actions pastorales pour les trois prochaines années.
Cette expérience a permis de mettre au point un projet de pastorale appelé « Paroisse participative, Communauté de communautés », dans lequel on propose la subdivision des paroisses en petites communautés facilitant l’expérience de la foi entre les voisins.
L’objectif est celui de créer d’authentiques communautés chrétiennes, en reproduisant les débuts de notre bien-aimée Église présentée dans le livre des Actes des Apôtres 2,42. Nous sommes convaincus que c’est au sein des petites communautés que nous pouvons méditer, contempler et vivre la Sainte Écriture; aussi, en vertu des fruits que ce Synode diocésain a produits, je me permettrais de suggérer, avec tout le respect qui s’impose, que l’on promeuve la réalisation d’Assemblées diocésaines ou de Synodes diocésains avec le thème spécifique que nous sommes en train de traiter ici, et qu’à la lumière de ce saint Synode, l’on puisse approfondir les points de force et de faiblesse de chaque paroisse, pour arriver à mettre au point des stratégies pastorales précises et actuelles qui soient adaptées à la réalité diocésaine.
Nous aussi, les laïcs, nous voulons nous engager et offrir notre vie au service de la Parole de Dieu, avec un esprit missionnaire, dans nos lieux de travail, d’étude, de résidence et surtout dans nos familles: berceau de la vie et de l’amour du Seigneur.
Chers pasteurs, comptez sur nous parce que c’est en « Marchant ensemble » que nous parviendrons à une heureuse conclusion.
Merci beaucoup.

[00271-03.02] [UD029] [Texte original: espagnol]

– Soeur Maria Antonieta BRUSCATO, F.S.P., Supérieure Générale de la Pieuse Société des Filles de Saint Paul (ITALIE)

Je remercie le Seigneur qui, dans son dessein mystérieux et providentiel, m’a conduit ici, parmi vous, afin de réfléchir sur le rôle de la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église, de chaque chrétien ; une réflexion qui devient jour après jour plus stimulante et courageuse.
Et je suis profondément reconnaissante au Saint-Père pour cette heureuse opportunité. Je sens qu’avec moi sont aussi présentes toutes les Filles de saint Paul, depuis toujours engagées dans la « prédication de la Divine Parole », sur l’exemple de l’Apôtre des nations, comme se plaisait à le répéter notre Fondateur, le bienheureux Giacomo Alberione, qui encourageait une plus ample diffusion de la Bible et de l’Évangile partout dans le monde.
Mon intervention se réfère à ce qui est affirmé dans le n°52 du Document de travail concernant le service à la Parole de Dieu réalisé par les personnes consacrées.
La vie consacrée, masculine et féminine, contemplative et apostolique, a toujours, au long des siècles, nourri sa vie et sa mission à la table de la Parole. Il ne pouvait pas en être autrement. En effet, la vie religieuse est appelée à être prophétie, et la prophétie naît avec l’oreille « à la bouche de Dieu », elle se nourrit de l’écoute : « Il éveille chaque matin, il éveille mon oreille pour que j’écoute comme un disciple » (Is 50, 4). Elle est, au fond, l’expérience du Verbe de Dieu lui-même, s’adressant constamment au Père (Jn 1,1), entièrement tendu vers Lui, vers sa Parole, vers sa volonté. Je suis convaincue que nous, consacrés et consacrées, devenons des disciples de ce Maître dans la mesure où nous accueillons la Parole avec un coeur attentif, docile et orant, et que nous nous laissons évangéliser dans la « supériorité de la connaissance du Christ Jésus » (Ph 3,8). Dans les dernières décennies, grâce aux invitations répétées du Magistère, la table de la Parole occupe une place importante dans notre vie personnelle et communautaire. Elle est nourriture pour l’esprit, lumière et force pour persévérer dans les voies du Seigneur, source de créativité et audace apostolique.
Combien la Parole coule au long de notre journée ! Nous devrions en être « pétris » au point de la raconter par notre vie, d’être nous-mêmes Parole. Nous sommes, en réalité, bien conscients de ne pas avoir encore atteint cette quali
té spirituelle et apostolique, fruit de l’abondance de la Graine continuellement déposée dans notre vie. C’est nous qui risquons d’être suffoqués entre les épines du temps présent: l’âge avancé, le manque de vocations, les oeuvres à soutenir, l’inadéquation face aux défis du monde et aux urgences apostoliques… Nous voudrions faire plus, avoir plus : en personnel, en moyens, en préparation professionnelle.

[00272-03.04] [UD030] [Texte original: italien]

– R.P. Fidèle MABEGLE, Directeur de l’École de Théologie pour les Laïcs de l’Archidiocèse de Yaoundé (CAMÉROUN)

Le n° 51 de l’instrumentum laboris parle entre autres de la nécessité de la formation des fidèles laïcs afin qu’ils puissent « exercer leur mission dans le monde» tout en proclamant la « Bonne Nouvelle aux hommes dans les situations de la vie qui sont les leurs ».
Ce voeu avait été également souligné par le Pape Jean Paul Il dans l’exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Africa au numéro 53. Le Saint Père, d’heureuse mémoire, demande de prêter l’attention qui convient à la formation » des laïcs, étant donné « leur rôle irremplaçable dans l’évangélisation de l’Afrique» (Le cas exemplaire des catéchistes est fort éloquent).
Ce voeu du magistère suprême coïncide avec le souhait des fidèles laïcs africains, en général, et en particulier des laïcs du Cameroun. Et l’église du Cameroun a répondu positivement et efficacement à la demande du Pape et aux appels des laïcs. La Faculté de théologie de l’Université Catholique d’Afrique Centrale, à Yaoundé, forme de nombreux laïcs de notre sous- région. Plusieurs Diocèses du Cameroun ont démarré l’expérience de l’école de théologie pour les laïcs (Douala, Yaoundé, Buea, et Bamenda entre autres). Je voudrais ici parler de l’expérience de l’Archidiocèse de Douala dont je suis le modérateur.
Depuis trois ans, son Éminence Cardinal Christian TUMI, Archevêque de Douala a crée « l’École cathédrale de théologie St Jérôme de Douala » qui est une maison de formation pour les fidèles laïcs. Sa devise est: « Ignorer l’Écriture, c’est ignorer le Christ ». Son objectif fondamental est de former des chrétiens, adultes responsables de leur vocation dans le monde de ce temps; des amoureux de la Parole de Dieu qu’ils maîtrisent sans complexe; des amoureux du Christ, de son Église et de l’homme selon le dessein du salut en DIEU qu’ils auront appris à mieux connaître dans cette espèce de séminaire ouvert qui dure trois ou quatre ans.
L’enjeu est de mettre à portée de nos laïcs les principes fondamentaux de théologie et de philosophie dont ils ont besoin pour vivre pleinement leur engagement chrétien au coeur du monde et annoncer efficacement le message du salut dont la Parole de Dieu est le véhicule. Ainsi donc, sur le chemin de cette Parole de Dieu, ils ne seront plus des simples auditeurs passifs, mais des participants actifs, des collaborateurs avisés, compétents et utiles.
Pour familiariser nos laïcs avec la Parole de Dieu, contenue dans la Bible, et avec le Catéchisme de l’Église Catholique, nous les initions à la philosophie, à l’Écriture Sainte, au Catéchisme, à la dogmatique, à la liturgie, au droit canonique, à la spiritualité et à l’histoire de l’Église. Au terme de cette formation, nous avons des agents pastoraux bien formés.
Dans un monde où les hommes ne trouvent pas de temps à consacrer à l’étude des choses sacrées, nous voulons relever le défi de faire mentir cette conception minimaliste. C’est pour cela que nous avons planifié ce temps de formation sur les moments libres des personnes actives dans la société. Notre école se veut être une de nos meilleurs oeuvres de pastorale d’évangélisation en profondeur de nos fidèles et nos prières s’élèvent vers Dieu afin que la parole de Dieu devienne le critère de leurs choix et de leurs orientations dans la vie.

[00295-03.04] [UD034] [Texte original: français]

Traduction non officielle, de travail, distribuée par la secrétairerie générale du synode

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel