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Synode pour l’Amazonie : mobilisation des jésuites latino-américains

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Dans les domaines social et éducatif

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«Embrasser» le poumon vert de la planète qui risque de disparaître, sensibiliser « aux principaux problèmes de l’Amazonie, faire connaître le travail des jésuites dans la grande région, élargir les réseaux de solidarité permettant de récupérer des fonds pour soutenir toutes ces activités » : tels sont les objectifs de la campagne « Déjate Abrazar » («Laisse-toi embrasser»), promue par les jésuites latino-américains en vue du Synode des évêques sur l’Amazonie (6-27 octobre 2019).
La campagne, qui se déroule dans les domaines social et de l’éducation, a été présentée ces derniers jours à Lima, au Pérou, lors d’une réunion publique tenue à l’Université Antonio Ruiz de Montoya (UARM), indique L’Osservatore Romano en italien du 6-7 juillet 2019. P. Roberto Jaramillo, président de la Conférence provinciale des jésuites d’Amérique latine (CPAL), coordinateur du Service jésuite panamazonien (SJPAM), était présent à la réunion.
Il s’agit d’un travail inlassable des jésuites qui, comme on peut le lire sur le site Web de la campagne (www.dejateabrazar.org), se déroule dans différentes villes de différents pays:  Brésil, Colombie, Venezuela, Guyane française, Pérou et Bolivie, en particulier dans les zones frontalières telles que le vicariat apostolique de Leticia, en Colombie, le vicariat apostolique de San José del Amazonas, au Pérou, et le diocèse brésilien de Alto Solimões.
Dans le domaine de l’éducation, des stratégies d’intervention ont été définies pour renforcer le sentiment d’appartenance au territoire parmi le personnel enseignant, les étudiants et les communautés appartenant au réseau éducatif jésuite « Fe y Alegría », continue la même source qui ajoute qu’un programme visant à réduire les actes de violence, l’exploitation sexuelle et la traite des êtres humains a été élaboré en collaboration avec d’autres institutions.
« La tâche de l’Église en Amazonie est d’accompagner les gens et de rester près d’eux, de connaître leurs problèmes et leurs chemins, toujours avec le désir d’apprendre », a déclaré Mgr Vizcarra Mori, vicaire apostolique de Jaén, présent à la rencontre de présentation.
« Nous ne devons jamais perdre de vue l’objectif principal : le soin de la maison commune qui est une priorité de l’Église et de toute la Compagnie de Jésus », a ajouté P. Alfredo Ferro, recteur de l’UARM et président du Réseau des universités jésuites d’Amérique latine, également présent à la rencontre.
Le dirigeant autochtone Anitalia Pijachi, collaborateur du Réseau ecclésial panamazonien (REPAM), a comparé la terre amazonienne à une « femme blessée », une « femme à l’agonie » que les jésuites d’Amérique latine tentent de guérir avec le remède de proximité et d’assistance, promouvant les droits des peuples autochtones et répondant à leurs besoins en collaboration avec les diocèses locaux, comme par exemple à travers le REPAM.
 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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