Six ans après sa mort, la communauté de Taizé se souvient de frère Roger

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Le 16 août 2005, il a été blessé mortellement pendant la prière commune

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ROME, Jeudi 18 août 2011 (ZENIT.org) – « Frère Roger était un homme de paix et de réconciliation », a affirmé frère Aloïs, prieur de la communauté de Taizé, dans une méditation prononcée le 16 août dernier en mémoire du fondateur de cette communauté œcuménique, frère Roger, assassiné ce même jour de 2005 pendant la prière du soir.

« Sans qu’il s’en rende compte lui-même, la paix du cœur qu’il rayonnait était contagieuse », a-t-il ajouté. « La reconnaissance pour ce qu’il a été est grande. Aujourd’hui encore tant de personnes, jeunes et moins jeunes, continuent à nous dire combien il les a aidés, surtout aidés à grandir dans la confiance, confiance en eux-mêmes et confiance en Dieu ».

« Communion, amitié, compréhension, étaient pour frère Roger les fruits concrets d’une vie intérieure. Il avait toujours le souci de mettre en pratique dans l’existence de tous les jours ce qu’il avait compris de l’Évangile. Il a lui-même souhaité concrétiser par sa vie un oui au Christ et c’est pourquoi il a fondé une communauté qui s’insère dans la tradition monastique et cherche à être proche des plus pauvres », a-t-il expliqué.

Frère Aloïs a rappelé un séjour de frère Roger en Haïti avec quelques frères de Taizé : « Il a voulu vivre à Cité Soleil, un quartier très pauvre de Port-au-Prince. Toucher de près la pauvreté, soutenir ceux qui s’engageaient pour plus de justice, voir en même temps la foi étonnante de ce peuple, cela rendait encore plus vivant l’appel pressant de l’Évangile à une vie de partage et de simplicité ».

Frère Roger, a-t-il ajouté, était animé par une passion pour « la communion de l’Église ». « Il sentait l’urgence de la réconciliation des chrétiens dans une communion visible ». Il disait : « Quand inlassablement l’Église écoute, guérit, réconcilie, elle devient ce qu’elle est au plus lumineux d’elle-même, une communion d’amour, de compassion, de consolation, limpide reflet du Christ ressuscité. »

« Les chrétiens qui montrent ce visage du Christ par leur vie sont déjà innombrables. Et nous voudrions que partout rayonne la compassion du Ressuscité », a-t-il conclu. « Frère Roger avait une grande confiance dans le fait que les jeunes générations y contribueraient. Cette confiance dans les jeunes continue à animer profondément notre communauté ».

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ZENIT Staff

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