Seul Dieu peut éliminer le pouvoir du mal, estime Benoît XVI

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ROME, Dimanche 21 juin 2009 (ZENIT.org) – « Qui peut nous libérer de la souffrance et de la mort ? » s’est interrogé Benoît XVI avant d’affirmer que « seul Dieu peut éliminer le pouvoir du mal ».

Le pape s’est exprimé lors de sa rencontre avec les malades et le personnel médical de la Casa Sollievo della Sofferenza – Maison du soulagement de la souffrance -, créée à l’initiative de Padre Pio en 1956. Il s’agit aujourd’hui de l’hôpital le plus grand et le plus moderne de la région.

Le pape se trouve ce dimanche à San Giovanni Rotondo pour sa 15e visite pastorale en Italie.

« Chaque fois que l’on rentre dans un lieu de soin, notre pensée va naturellement au mystère de la maladie et de la douleur, à l’espérance de la guérison et à la valeur inestimable de la santé, dont on se rend souvent compte quand elle vient à manquer », a souligné le pape. « Dans les hôpitaux, on touche du doigt le caractère précieux de notre existence, mais aussi sa fragilité ».

Benoît XVI a expliqué combien « l’Eglise, dès ses origines, portée par l’Esprit-Saint, a considéré comme de son devoir et comme un privilège de se trouver aux côtés de celui qui souffre, cultivant une attention préférentielle pour les malades ».

« La maladie, qui se manifeste par tant de formes et touche de manières différentes, suscite des questions inquiétantes : pourquoi souffrons-nous ? L’expérience de la douleur peut-elle être positive ? Qui peut nous libérer de la souffrance et de la mort ? » « Des interrogations existentielles, qui restent humainement la plupart du temps sans réponse, étant donné que souffrir constitue une énigme impénétrable à la raison », a ajouté le Saint Père. « La souffrance fait partie du mystère même de la personne humaine ».

Pour le pape, « seul Dieu peut éliminer le pouvoir du mal ». « Alors que Jésus Christ est venu dans le monde pour nous révéler le dessein divin de notre salut, la foi nous aide à pénétrer le sens de tout l’humain et donc aussi de la souffrance », a-t-il ajouté. « Il existe donc une relation intime entre la croix de Jésus – symbole de la douleur suprême et prix de notre vraie liberté – et notre douleur, qui nous transforme et se sublime quand elle est vécue dans la conscience de la proximité et de la solidarité de Dieu ».

Dans son discours, Benoît XVI a enfin encouragé les malades, médecins, familles, chargés de pastorale et de santé « à poursuivre cette œuvre évangélique au soutien de la vie souffrante, valorisant chaque ressource pour le bien humain et spirituel des malades et de leurs familles ». Reprenant les paroles de Padre Pio, il a invité les membres de la « grande famille » de cet hôpital à être des « réserves d’amour ».

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ZENIT Staff

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