Semaines sociales en France: Les trois "réhabilitations" de M. Camdessus

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En 2003, l’argent!

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CITE DU VATICAN, Mercredi 27 novembre 2002 (ZENIT.org) – Pour sa session 2003, les Semaines Sociales de France (www.ssf-fr.org) consacreront leurs travaux au thème de l’argent, annonce un communiqué des « Semaines » faisant le bilan de la session 2002 sur le thème de la violence.

A l’issue de la Semaine 2002, le président des Semaines Sociales, Michel Camdessus a invité à promouvoir « trois réhabilitations », celle du « conflit », celle des « institutions du vivre ensemble », et celle de la politique.

Les nouvelles formes de violence ont en effet fait plancher 2.500 chrétiens sociaux pendant trois jours.

« Les Semaines Sociales de France se sont conclues le dimanche 17 novembre sur un appel à ne pas céder au sentiment d’impuissance face aux nouvelles formes de violence et à s’engager activement pour mieux vivre ensemble », indique le communiqué.

« Violence des guerres et du terrorisme. Violence des institutions. Violence faite aux jeunes et par les jeunes. En trois jours de conférences et d’échanges, les Semaines Sociales de France, grand rendez-vous annuel de réflexion, héritier du catholicisme social, a tenté de cerner les différentes manifestations de la violence contemporaine et d’en comprendre les causes. Un total de 2.500 participants a pu ainsi se confronter à la pensée et à l’expérience d’ une trentaine de personnalités aussi diverses que l’écrivain René Girard, le patriarche latin de Jérusalem Michel Sabbah, l’ambassadeur de France auprès des Nations-Unies Jean-David Levitte, ou encore la principale de collège Marie-Danielle Pierrelée ».

« Dans son intervention conclusive, continue le communiqué, le président des Semaines Sociales, Michel Camdessus a invité à ne pas « se laisser gagner par la peur, qui est déjà un début de complicité avec la violence ». Il a aussi appelé à trois réhabilitations. La réhabilitation du conflit qui est, en bonne part, « la vérité de notre condition » et « une occasion de peut-être transformer une violence potentielle en puissance de création et d’alliance ». La réhabilitation des institutions du vivre ensemble, telles la police, la justice, l’école mais aussi les institutions internationales : « Aidons de notre mieux leur adaptation à notre temps mais commençons par reconnaître nos devoirs envers elles » a-t-il lancé, en invitant à ne pas attendre « la grande réforme qui pourrait tomber du ciel ». La réhabilitation de la politique enfin, en soutenant les hommes et les femmes qui s’engagent sur cette voie de service difficile ».

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ZENIT Staff

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