CITE DU VATICAN, Mardi 21 septembre 2004 (ZENIT.org) – « Des propositions concrètes aux décideurs européens » c’est ce que promet le centenaire des Semaines sociales de France (cf. www.ssf2004.org). Le christianisme peut ainsi continuer à donner une « impulsion pour l’Europe sociale », affirment les organisateurs.
A l’occasion de leur centenaire, les Semaines Sociales de France réunissent plus de 4000 Européens à Lille Grand Palais du 23 au 26 septembre 2004, avec un objectif : débattre et témoigner de la société européenne d’aujourd’hui pour construire celle de demain, indique un communiqué des « Semaines ».
Parmi les participants, 85 personnalités venues du monde entier parmi lesquelles Michel Camdessus, Martine Aubry, Jacques Barrot, Jean Boissonnat, Mgr Defois, Jacques Delors, Bronislaw Geremek, Jean-Claude Juncker, Thomas Jansen, Philippe Morillon, Romano Prodi, René Rémond, Robert Rochefort, Andrea Riccardi,… formuleront des propositions pour construire une Europe sociale.
Trois jours de débats pour fêter le centenaire des Semaines Sociales de France. Pour 2004, année de l’Europe à 25 et centenaire de l’association des Semaines Sociales de France, 85 personnalités venues du monde entier et plus de 4000 européens débattront des enjeux économiques et sociaux que recouvre la construction d’une société européenne forte de 435 millions d’habitants.
La convivialité de cette session exceptionnelle sera assurée par l’expression active des participants et des espaces de rencontres : repas, cafés thématiques, soirée musicale, expositions.
Au travers de témoignages, rencontres, questions et contributions d’experts, les participants exploreront six grands chantiers : la famille, la paix, la liberté de conscience, la participation à la vie publique, le développement durable, la pauvreté et l’ouverture de l’Europe au monde.
A l’issue de ces débats, les Semaines Sociales de France feront des propositions concrètes aux hommes politiques et aux décideurs européens. Les propositions des Semaines Sociales de France ont souvent trouvé écho à plus ou moins long terme dans les politiques sociales : généralisation de l’assurance maladie, journée de huit heures, égalisation des salaires masculins et féminins, RMI… En 2000 a été lancée l’idée d’un « statut du travailleur » pour mieux gérer l’ensemble d’une carrière professionnelle, en prenant en compte les temps d’activité, de formation ou de transition.
Les fondements du christianisme – partage, fraternité, dignité de l’homme – sont aux racines de l’Europe, et la première de ses chances. Les chrétiens s’expriment donc pour que l’Homme tienne la première place de la construction européenne, tout en encourageant les valeurs morales sur lesquelles repose l’économie de marché (concurrence stimulante, respect du droit, combat contre la corruption, exigence de qualité et critère du profit).
Jean-Paul II, qui attache beaucoup d’intérêt à cette manifestation européenne des SSF, a choisi de déléguer au nom du Saint-Siège le cardinal Roger Etchegaray, ancien président du Conseil Pontifical « Justice et Paix », qui participera à toute la rencontre et sera porteur du message du pape.
