Sauver les captifs de l'avilissement et de la déshumanisation

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La force intérieure du bienheureux Stanislas

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Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire du bienheureux prêtre polonais, martyr du nazisme, Stanislas Mysakowski (1896-1942).

Prêtre du diocèse de Lublin, originaire de Wojslawice, Stanislas Mysakowski était catéchiste et dévoué aux œuvres de miséricorde envers les pauvres, les personnes âgées ou handicapées.

Son apostolat fut brusquement interrompu quelques semaines à peine après l’entrée des troupes hitlériennes en Pologne: il fut arrêté, comme des centaines d’autres prêtres catholiques, seulement en raison de son sacerdoce, et de son rayonnement sur les fidèles, le 17 novembre 1939.

Le 27 novembre, sans autre forme de procès, il était condamné à mort. Mais il fut d’abord déporté au camp de concentration de Sachsenhausen, puis à Dachau. Souvent, on le torturait avec une cruauté sadique.

Le 14 octobre 1942, à bout de forces, il fut désigné pour un de ces fameux « transport des invalides » qui signifiait la mort à la chambre à gaz. Il est mort à Hartheim, en Autriche, à 46 ans.

« C’était l’un des rares prisonniers du camp à sauver les captifs de l’avilissement et de la déshumanisation, par sa seule force spirituelle », témoigne un survivant.

Il a été béatifié par Jean-Paul II le 13 Juin 1999 à Varsovie.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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