Santé: Rendre les médicaments accessibles aux pays en développement

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Pour une correcte législation sur les brevets pharmaceutiques

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CITE DU VATICAN, Mercredi 23 mai 2001 (ZENIT.org) – Pour rendre les médicaments accessibles aux pays en développement, le Saint-Siège a plaidé, devant l´Organisation mondiale de la santé, pour une « correcte législation nationale et internationale sur les brevets pharmaceutiques ». On songe en particulier à l´inégalité des soins des malades du Sida en Afrique et dans les pays occidentaux.

Mgr Javier Lozano Barragan, Président du Conseil pontifical pour la Pastorale de la Santé, a prononcé ce discours le 14 mai dernier, à Genève, dans le cadre de la 54 Assemblée mondiale de la Santé (14-22 mai 2001). Il a été publié hier, dans son original espagnol, par la Salle de presse du Saint-Siège.

Le « ministre de la santé » du Saint-Siège souligne la nécessité de « distinguer le prix des produits destinés aux pays industrialisés de celui pour le marché des pays en voie de développement ».

« Il est également nécessaire, continuait Mgr Barragan, d´encourager la recherche pharmaceutique sur des produits négligés ou destinés au traitement de maladies spécifiques des pays en voie de développement. Il faut encore accroître le nombre des médicaments génériques destinés à la majeure partie de la population mondiale, et promouvoir des législations nationales comme des accords internationaux afin de freiner le monopole de quelques groupes pharmaceutiques, tout en abaissant le prix des produits à destination des pays en voie de développement. Enfin, il conviendrait de prévoir des accords en vue d´un transfert correct de la technologie sanitaire vers ces pays ».

Mgr Barragan affirme en effet que l´Eglise « reconnaît la propriété intellectuelle sur les brevets pharmaceutiques, à condition qu´elle respecte le bien commun international de la santé et les conditions prévues par une correcte législation nationale et internationale ».

Le président du conseil pontifical reprenait l´expression de Jean-Paul II: une « hypothèque sociale » « pèse également sur les brevets ». Car une juste législation devrait « entraîner la réduction du prix des médicaments et de tous les produits issus de la science et de la technologie médicales ».

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ZENIT Staff

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