Extase de Thérèse d'Avila @ WIKIMEDIA COMMONS - Sailko

Extase de Thérèse d'Avila @ WIKIMEDIA COMMONS - Sailko

Sainte Thérèse d’Avila sur la médaille du pontificat 2015

Print Friendly, PDF & Email

Pour l’Année thérésienne

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Le pape François fait graver une représentation de la sainte réformatrice du carmel et docteur de l’Eglise Thérèse d’Avila (née le 28 mars 1515 à Gotarrendura (Espagne) et morte dans la nuit du 4 au 15 octobre 1582 (sic), en raison du changement de calendrier), en cette l’année thérésienne qui célèbre les 500 ans de la naissance la sainte espagnole.

Le visage du pape ne sera donc pas gravé sur la médaille commémorative de la troisième année de son pontificat. Il a voulu qu’on y représente  sainte Thérèse d’Avila.

Le pape François a fait parvenir un message spécial pour l’Année Thérésienne. Pour le pape, l’enseignement et la vie de Thérèse d’Avila indiquent aujourd’hui au chrétien quatre chemins: le chemin de la joie, de la prière, de la fraternité et de son époque.

Le père général de l’Ordre des carmes déchaux, Saverio Cannistra, a adressé au pape une lettre personnelle de remerciement : « Je désire vous remercier au nom de mes sœurs et de mes frères du carmel thérésien pour ce si beau geste. En cette année si importante pour les filles et les fils de Thérèse, nous avons perçu, cher pape François, votre proximité et votre encouragement, qui nous ont aidés à vivre cet événement dans sa dimension ecclésiale authentique ».

La représentation de sainte Thérèse choisie pour la médaille rappelle la célèbre sculpture du Bernin, que l’on peut découvrir dans l’église Sainte Marie de la Victoire, à Rome.

Il s’agit d’une représentation de la « transverbération », une expérience mystique qu’elle décrit ainsi dans son Autobiographie: « Un jour m’est apparu un ange beau au-delà de toute mesure. Je vis dans sa main une longue lance à l’extrémité de laquelle il semblait y avoir une pointe de feu. Elle parut me toucher plusieurs fois au cœur, au point de pénétrer à l’intérieur de moi. La douleur était si réelle que je gémis plusieurs fois à haute voix, mais elle était si douce que je ne pouvais désirer en être libérée. Aucune joie terrestre ne peut donner une telle faveur. Quand l’ange a extrait la lance, je demeurai avec un grand amour de Dieu » (XXIX, 13).

Avec une traduction de Constance Roques

Share this Entry

Rédaction

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel