Saint Philippe Neri

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Saint Philippe Neri, ou le feu de la joie

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Au terme de l’audience générale de ce mercredi matin, le pape a adressé « une pensée spéciale aux jeunes, aux malades et aux nouveaux époux », faisant mémoire de saint Philippe Neri, célébré le 26 mai.

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Que saint Philippe Neri «  encourage [les jeunes] à témoigner avec joie la foi » : c’est le vœu du pape François ce 27 mai 2015.

Au terme de l’audience générale de ce mercredi matin, le pape a adressé « une pensée spéciale aux jeunes, aux malades et aux nouveaux époux ».

Il a fait mémoire de saint Philippe Neri (1515- 1595), célébré hier, 26 mai, en l’année du Ve centenaire de sa naissance : « Que son attention pour l’oratoire, chers jeunes, vous encourage à témoigner avec joie la foi dans votre vie », a-t-il souhaité.

Le pape a ajouté : « Que son abandon au Christ Sauveur, vous soutienne, chers malades, dans les moments de grand découragement ; et que son apostolat dans les périphéries vous invite, chers nouveaux mariés, à soutenir les plus faibles et nécessiteux de votre famille. »

Dans une lettre adressée hier au P. Mario Alberto Avilés, c.o. Procureur Général de la confédération des oratoriens, le pape salue « l’expérience féconde de communion avec le Seigneur Jésus » de saint Philippe Neri qui sur son lit de mort a recommandé : « Qui veut autre chose que le Christ ne sait pas ce qu’il veut ; qui demande autre chose que le Christ ne sait pas ce qu’il demande. »

Parmi les fioretti de la vie du saint rapportées dans l’ouvrage « In Cammino per la Via Paradisi » de Carlo Munns (éditions IKNE), la Pentecôte de 1544 fut un moment fondamental : dans les catacombes de Saint-Sébastien – où Philippe Neri passait des nuits en prière – en la veille de la fête, son cœur fut inondé d’une grande joie et une lumière très vive l’éclaira.

Levant les yeux, le saint vit descendre un globe de feu qui, se posant sur sa bouche, pénétra dans sa poitrine où son cœur se dilata, brisant deux côtes. Philippe Neri fut pris de tremblements tandis que son cœur battait violemment. Mais ne réussissant plus à supporter cette joie ineffable, il supplia : « Assez, O Seigneur, pas plus, pas plus ! »

Il porta toute sa vie les stigmates de cette expérience, en « brûlant d’amour » physiquement : les battements de son cœur s’entendaient à distance et une chaleur intense l’envahissait, c’est pourquoi il ne pouvait porter qu’un manteau léger l’hiver.

Après la mort du saint, l’autopsie confirma la dilatation du cœur et la courbure des côtes comme non explicables par des causes humaines.

La Pentecôte du « Martyr de la Charité » est encore aujourd’hui rappelée par une stèle et son cœur flamboyant est devenu le symbole de la congrégation qu’il fonda.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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