Saint François Xavier: L'héritage, selon le P. Kolvenbach

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CITE DU VATICAN, Jeudi 5 décembre 2002 (ZENIT.org) – Le Préposé général des Jésuites rappelle, à l’occasion du 450e anniversaire de sa mort, l’héritage du saint qui aspirait à aller en Chine, indique l’agence missionnaire Vidimus Dominum.

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« Il est plus facile » pour les Jésuites de se reconnaître dans l’ardeur missionnaire de Saint François Xavier qu’en Saint Ignace, qui avait la charge difficile d’administrer et de gérer la Compagnie. Du reste, la mission et la Chine sont les deux mots-clés de l’héritage de Saint François Xavier laissé à la Compagnie de Jésus: c’est ce que fait remarquer le père Kolvenbach, « Général » des Jésuites, lors d’un entretien publié dans le numéro de décembre du mensuel italien « Popoli », de la même Congrégation, à l’occasion du 450e anniversaire de la mort de Saint François Xavier, survenue le 3 décembre 1552.

« Même si de nombreux aspects de l’activité missionnaire de Saint François Xavier ne sont plus ceux de l’Église et de la Compagnie de notre millénaire – observe le père Kolvenbach – la passion de celui qui mourut un samedi, avant l’aurore, le 3 décembre 1552, sur l’île de Sancian, dans un cabane de paille qui n’était pas la sienne, continue d’inspirer une Compagnie de Jésus plus que jamais consciente de sa vocation à continuer aujourd’hui la mission de Jésus-Christ, dans la foi de Saint François Xavier, une foi pascale et miséricordieuse, une foi plus enthousiaste et plus limpide ».
Bien que Saint François Xavier soit redevable d’une « vision théologique préconciliaire », sa « passion missionnaire, après le Concile Vatican II, est plus que jamais celle de toute l’Église ». En particulier, son action a donné lieu à un courant vers la Chine encore d’actualité aujourd’hui.

« Lorsque Xavier meurt, Matteo Ricci n’a que deux mois: ce sera lui qui, avec tant d’autres – ajoute le père Kolvenbach – sera présent là où Xavier avait rêvé d’aller, c’est-à-dire à la cour de l’empereur de la Chine, pour annoncer la Bonne Nouvelle, du reste en faveur de tous les Chinois. Malgré une histoire souvent douloureuse et toujours agitée, le Patron de la vigne n’a guère cessé de susciter dans les cœurs des Jésuites, appartenant aux nations les plus diverses, l’amour pour la Chine, jusqu’à nos jours ».

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ZENIT Staff

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