S. André Corsini, évêque, homme de paix et père des pauvres

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VIIe centenaire de sa naissance

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CITE DU VATICAN, Lundi 3 décembre 2001 (ZENIT.org) – Le pape Jean-Paul II évoque la figure de saint André Corsini, homme de paix et père des pauvres, dans une lettre adressée à l´évêque de Fiesole, Mgr Luciano Giovannetti, à l´occasion du VIIe centenaire de la naissance du saint.

André Corsini (1302-1373), natif de Florence, dans la fameuse famille florentine des Corsini, rejoignit les Carmes et mena une vie de pénitence austère. Il alla étudier la théologie à Paris et à Avignon, puis devint prieur à Florence. En 1360, il devint évêque de Fiesole. Il se fit protecteur des pauvres et artisan de paix entre les villes italiennes en lutte.

Jean-Paul II souligne particulièrement cet aspect de la vie de l´évêque: « homme de paix, capable d´accommoder les discordes, de régler les différends, et d´apaiser les esprits exacerbés par la haine ».

Mais il se distinguait aussi par ses capacités « d´administrer avec sagesse » les biens de la terre et de « provenir aux besoins des pauvres ».

Le pape met en lumière les mille facettes de la personnalité de l´évêque toscan. « L´amour de Dieu et du prochain, constamment mis par lui au centre de sa vie, brilla d´une splendeur particulière, rappelle le pape, à l´occasion de la terrible peste de Florence de 1348, lorsqu´avec ses frères, ils se consacrèrent héroïquement au service des pestiférés ».

Il manifestait également un zèle particulier, souligne le pape, dans « la prédication, l´assiduité à la prière, l´austérité de sa vie, la visite des paroisses, l´abolition des abus, la défense de la liberté de l´Eglise contre les injustices, les ingérences indues, et aussi dans l´accueil charitable des humbles et des déshérités qui frappaient à la porte de sa maison ».

C´est pourquoi le pape invite la communauté diocésaine de Fiesole à puiser à la sainteté d´André Corsini « de précieuses indications pour le présent », moyennant un « nouvel élan apostolique », et une « ferveur spirituelle plus intense », avec une « attention spéciale aux défis émergents et la sollicitude pour ceux qui sont loin et pauvres ».

Le pape voit dans « l´action patiente et généreuse » de saint André Corsini pour apaiser les querelles « un encouragement à faire de la recherche de la concorde et de la justice, comme de la promotion du dialogue entre différentes cultures, un signe distinctif constant de la vie chrétienne ».

« Toute la vie de saint André Corsini, conclut le pape, témoigne que le changement de rapport entre l´Eglise et la société, loin de rendre le croyant étranger aux événements du monde, le pousse à une courageuse annonce du Christ de façon à animer la coexistence civile par ce sens chrétien ».

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ZENIT Staff

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