Rome-Lourdes: Le Marathon-pèlerinage de la paix

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Au cœur du pèlerinage militaire international

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CITE DU VATICAN, Jeudi 8 mai 2003 (ZENIT.org) – Le Marathon-pèlerinage de la paix Rome-Lourdes est parti de Saint-Pierre hier, 7 mai, et a allumé en ce lieu symbolique la flamme de la paix. L’initiative a été bénie et saluée par Jean-Paul II à la fin de l’audience générale de mercredi, 7 mai.

Cette initiative est promue par le Centre sportif italien (Centro Sportivo Italiano, CSI). Elle s’inscrit au cœur du pèlerinage militaire international et défend les couleurs d’un « sport propre » inspiré par les valeurs chrétiennes, un sport qui « aide à devenir un champion dans la vie ».

Le pèlerinage représente un parcours de 1.604 km. Un groupe de base de douze athlètes se renforcera au fil des étapes de neuf autres participants. L’arrivée à Lourdes est prévue le 18 mai, jour où Jean-Paul II fêtera ses 83 ans.

Le contingent italien participant au 45e pèlerinage militaire international accueillera les athlètes à leur arrivée à Lourdes.

Radio Vatican a interrogé Mgr Angelo Frigerio, ordinaire militaire en Italie, et Edio Costantini, président national du CSI l’origine de ce mouvement.

« Cette initiative est née sur la proposition du CSI à l’ordinaire militaire, connaissant l’existence de ce pèlerinage militaire international, explique Mgr Frigerio, et avec le désir de le rejoindre par ce marathon qui est parti de l’Italie avec une flamme bénie par le pape, et remise symboliquement à la Vierge de Lourdes dans le cadre du pèlerinage militaire international, et donc en présence de l’archevêque et de tous les militaires italiens présents à Lourdes ».

« La flamme sera escortée par les  » Bersaglieri « , continue l’archevêque, depuis l’entrée de Lourdes jusqu’à l’église Sainte-Bernadette, où ils seront attendus par quelque 6 ou 7 mille Italien et bien des curieux ».

Pour sa part, à propos de cette alliance du sport et de la religion, M. Costantini souligne: « Il n’existe pas un sport chrétien et un sport non-chrétien. Il y a un modèle de sport pratiqué par des Chrétiens, c’est-à-dire des personnes qui voudraient s’impliquer davantage que d’autres à vraiment respecter leur corps, à respecter les valeurs de la vie. En ce moment, où le sport est vu comme un instrument de marginalisation, de violence, nous voulons relancer un « sport propre ». Donc, pas un sport « chrétien » mais un sport où les valeurs chrétiennes deviennent un peu les fondements, les principes autour desquels construire l’expérience sportive ».

Le résultat? « Celui de l’expérience humaine, répond M. Costantini. Avant la compétition, avant la victoire, il y a cet entraînement du corps à être plus fort, toujours plus engagé dans les parcours des différentes étapes de la vie: un sport qui t’aide à devenir un champion dans la vie, comme nous le disons souvent comme notre slogan ».

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ZENIT Staff

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