Rio m'a fait du bien

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Bilan du pape sur l’avion

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Rio lui a fait du bien: les rencontres, la proximité, l’allégresse et le grand coeur des Brésileins. Le pape François a rencontré la presse sur le vol de retour Rio-Rome, entre dimanche 28 et lundi 29 juillet. Le pape a commencé par offrir un premier bilan, à chaud, de la JMJ.

Paroles du pape François

Bonsoir et merci infiniment. Je suis content. Ce fut un beau voyage, spirituellement cela m’a fait du bien. Je suis fatigué, assez, mais j’ai le cœur joyeux, et je vais bien: cela m’a fait du bien spirituellement. Rencontrer les personnes fait du bien ; car le Seigneur œuvre en chacun de nous, il travaille dans les cœurs, et la richesse du Seigneur est si grande que nous pouvons toujours recevoir beaucoup de belles choses des autres. Et cela me fait du bien.Ceci, comme premier bilan.

Puis je dirais que la bonté, le cœur du peuple brésilien est grand, oui c’est vrai : il est grand. C’est un peuple si aimable, un peuple qui aime la fête, qui même dans la souffrance trouve toujours un chemin pour chercher le bien quelque part. Et cela c’est bien: c’est un peuple joyeux, le peuple a beaucoup souffert! L’allégresse des brésiliens est contagieuse! Ce peuple a un grand cœur.

Puis je dirais des organisateurs, tant de notre part comme du côté des Brésiliens; mais j’ai senti que je me trouvais devant un ordinateur, cet ordinateur incarné … mais vraiment! C’était tout chronométré, n’est-ce-pas? Mais beau. Puis nous avons eu des problèmes avec les hypothèses de sécurité : sécurité par-ci sécurité par-là; il n’y a eu aucun incident dans tout Rio de Janeiro, ces jours-ci, et tout était spontané.

Avec moins de sécurité, j’ai pu être avec les gens, les étreindre, les saluer, sans voitures blindées … la sécurité c’est d’avoir confiance dans un peuple. C’est vrai, il y a toujours le danger qu’un fou … eh, oui, qu’il y ait un fou qui fasse quelque chose : mais il y a aussi le Seigneur! Mais mettre un espace blindé entre l’évêque et le peuple est une folie ; et je préfère cette folie: dehors, et courir le risque de l’autre folie. Je préfère cette folie : dehors. La proximité fait du bien à tout le monde.

Et puis, l’organisation des Journées, pas quelque chose en particulier, mais tout: la partie artistique, la partie religieuse, la partie catéchétique, la partie liturgique  … c’était très beau! Ils ont une capacité à s’exprimer dans l’art. Hier, par exemple, ils ont fait de très très belles choses !

Puis, Aparecida: Aparecida pour moi c’est une expérience religieuse forte. Je me souviens de la Cinquième conférence [des évêques d’Amérique latine et des Caraïbes]. Je suis resté là, pour prier, prier. Je voulais y aller seul, un peu en cachette, ce n’était pas possible, je le savais avant d’arriver. Il y avait une foule impressionnante! Et nous avons prié.

Mais vous aussi, de votre côté, on met dit que votre travail a été, on m’a dit – moi je n’ai pas lu les journaux ces jours-ci, je n’avais pas le temps, je n’ai pas regardé la Tv, rien –, mais on m’a dit que vous avez fait du bon, bon, bon travail! Merci, merci pour la collaboration, merci d’avoir fait tout ça.

Et puis le nombre, le nombre des jeunes. Aujourd’hui – je ne peux y croire – mais aujourd’hui le Gouverneur parlait de trois millions. Je ne peux y croire. Mais de l’autel – c’est vrai! – je ne sais si certains d’entre vous étaient à l’autel : de l’autel jusqu’à la fin, la plage était pleine, jusqu’au tournant; plus de quatre kilomètres. Mais tant de jeunes.  Et on dit, Mgr Tempesta m’a dit qu’ils étaient de 178 Pays: 178! Le vice-président aussi m’a donné les mêmes chiffres: ça c’est sûr. C’est important! Fort!

Traduction d’Océane Le Gall

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Francis NULL

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