Remise du pallium aux nouveaux archevêques métropolitains

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Fête des saints Pierre et Paul : célébration en la basilique Saint-Pierre

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ROME, Vendredi 22 juin 2007 (ZENIT.org) – Benoît XVI présidera la messe de la solennité des saints apôtres patrons de Rome, Pierre et Paul, vendredi 29 juin, en la basilique vaticane à 9 h 30.

Traditionnellement, la fête de l’Eglise de Rome est également le jour où le pape remet le pallium aux archevêques métropolitains nommés dans l’année.

La laine des pallium vient des brebis bénies par le pape lors de la sainte Agnès, le 21 janvier de chaque année. Ils sont tissés par les Bénédictines de Sainte-Cécile et placées ensuite dans l’urne que l’on voit à Saint-Pierre auprès du tombeau de l’apôtre.

Le pape a lui-même évoqué la signification du pallium lors de la messe d’inauguration de son pontificat le 25 avril 2005, place Saint-Pierre.

Le pape disait notamment, en désignant le long pallium qu’il a choisi sur le modèle des anciennes mosaïques romaines, qu’il représente le joug de la volonté de Dieu : « Le premier signe est le pallium, tissu en pure laine, qui est placé sur mes épaules. Ce signe très ancien, que les évêques de Rome portent depuis la fin du IVe siècle, peut être considéré comme une image du joug du Christ, que l’évêque de cette ville, le Serviteur des Serviteurs de Dieu, prend sur ses épaules. Le joug de Dieu est la volonté de Dieu, que nous accueillons ».

Il ajoutait cette comparaison avec le Bon Pasteur: « En réalité, le symbolisme du pallium est encore plus concret : la laine d’agneau entend représenter la brebis perdue ou celle qui est malade et celle qui est faible, que le pasteur met sur ses épaules et qu’il conduit aux sources de la vie. La parabole de la brebis perdue que le berger cherche dans le désert était pour les Pères de l’Église une image du mystère du Christ et de l’Église ».

Le pape expliquait : « L’humanité – nous tous – est la brebis perdue qui, dans le désert, ne trouve plus son chemin. Le Fils de Dieu ne peut pas admettre cela ; Il ne peut pas abandonner l’humanité à une telle condition misérable. Il se met debout, Il abandonne la gloire du Ciel, pour retrouver la brebis et pour la suivre, jusque sur la Croix. Il la charge sur ses épaules, Il porte notre humanité, Il nous porte nous-mêmes. Il est le bon pasteur, qui donne sa vie pour ses brebis. Le pallium exprime avant tout que nous sommes portés par le Christ ».

Il précisait le rôle des pasteurs en précisant: « Mais, en même temps, le Christ nous invite à nous porter les uns les autres. Ainsi, le pallium devient le symbole de la mission du pasteur, dont parle la deuxième lecture et l’Évangile. La sainte inquiétude du Christ doit animer tout pasteur : il n’est pas indifférent pour lui que tant de personnes vivent dans le désert ».

Surtout, comme dans la première encyclique qu’il allait publier, Benoît XVI insistait sur l’amour qui doit caractériser qui exerce une responsabilité : « Une des caractéristiques fondamentales du pasteur doit être d’aimer les hommes qui lui ont été confiés, comme les aime le Christ, au service duquel il se trouve. ‘Sois le pasteur de mes brebis’, dit le Christ à Pierre, et à moi, en ce moment. Être le pasteur veut dire aimer ».

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ZENIT Staff

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