Réconciliation et société: "Lorsqu´un homme change, la société change"

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Après l´assassinat de l´évêque colombien: « Donner tout ce que nous pouvons »

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CITE DU VATICAN, Jeudi 21 mars 2002 (ZENIT.org)- « Lorsqu´un homme change, affirme le cardinal Castrillon Hoyos, la société change »: le préfet de la congrégation pour le clerégé répondait à la question d´un journaliste colombien sur l´attitude que doivent avoir les prêtres après l´assassinat de l´archevêque de Cali et alors qu´ils sont menacés de mort pour leurs dénonciations de la corruption, du trafic de drogue ou de la violence armée.

Le Nord et le Sud du continent américain se sont en effet partagé les deux questions les plus graves à l´occasion de la publication de la lettre de Jean-Paul II aux prêtres pour le Jeudi Saint: faiblesse d´un côté, héroïsme de l´autre, deux visages, une même humanité.

Lire la lettre de Jean-Paul II à la lumière de ce que Jean-Paul II a appelé « l´assassinat barbare » de l´archevêque de Cali (Colombie), Mgr Duarte Cancino, la semaine dernière, implique donc la mise en ouvre de cette réconciliation et de cette pénitence à laquelle appelle le pape, affirme en substance le préfet de la congrégation romaine pour le clergé.

Pour les prêtres, continue le cardinal Dario Castrillon Hoyos, lui-même Colombien, cela signifie continuer à « donner tout ce que nous pouvons, la foi, la réconciliation ». « Alors, ajoute-t-il, la réconciliation atteindra toute la société ».

« Nous ne devons pas oublier, ajoute le cardinal Hoyos, que la priorité, le Jeudi saint, c´est la sainteté, par la réconciliation ».

Le cardinal préfet souligne combien la lettre de Jean-Pauil II invite au retour au sacrement de la réconciliation et ce « pouvoir de donner le pardon au nom de Dieu » qui a été conféré aux prêtres.

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ZENIT Staff

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