Récit du miracle attribué à l’intercession de Marie-Eugénie de Jésus

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La bénéficiare, une petite Philippine de 12 ans présente aujourd’hui

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ROME, Dimanche 3 juin 2007 (ZENIT.org) – Risa, une petite fille des Philippines, vit et se développe « normalement » après avoir été confiée à l’intercesion de sainte Marie-Eugénie, alors que les résultats des examens médicaux ont montré que « le côté gauche du cerveau ne s’était pas développé entièrement, qu’il n’y avait pas suffisamment de neurones formés, et que le corps calleux qui réunit les hémisphères droit et gauche du cerveau ne s’était pas formé ».

Risa fait preuve d’un « fonctionnement social et d’une aptitude intellectuelle correspondant à son âge ». Elle a aujourd’hui participé à la procession d’Offertoire, place Saint-Pierre, aux côtés de sa maman adoptive, Mme Carmen Bondoc, et de Sr Diana Wateurs, religieuse de l’assomption. Après l’échange de quelques paroles avec le pape, elle a reçu la bénédiction de Benoît XVI.

La postulation a remis au pape une somme d’argent à destiner à la construction d’une école en Afrique.

L’enfant, âgée de douze ans, sait qu’elle doit cette vie inexplicable à l’intercession de la sainte française canonisée aujourd’hui par Benoît XVI place Saint-Pierre.

Voici le récit du miracle attribué à l’intercession de sainte Marie-Eugénie de Jésus publié par ce site des religieuses de l’Assomption qu’elle a fondées, et qui a ouvert la porte à la canonisation, une fois authentifié par Benoît XVI (http://www.assomption-ensemble.org/spip.php?article499).

« Le récit de ce miracle de guérison (en date du 9 octobre 2003, à San Lorenzo, aux Philippines) nous appelle, souligne le site des religieuses, à « prier ». C’est par la prière répétée à M. Marie-Eugénie dans la foi et l’acte de confiance qui produit un miracle (cf. l’Evangile), toute prière a, de toute évidence, une réponse peut être pas celle que nous attendions ».

Et de préciser : « En 1993, un couple français a exprimé le souhait d’adopter un bébé philippin. Ce couple voulait que ce soit une fille. On a donc demandé à madame Carmen V.Bondoc de chercher le bébé correspondant. L’année suivante, par l’intermédiaire d’une amie, madame Bondoc a appris qu’une femme enceinte devait accoucher en février 1995. L’échographie a confirmé qu’il s’agissait bien d’une fille. Le 19 février 1995, une petite fille en parfaite santé venait au monde ! Le jour suivant, le bébé fut amené chez madame Bondoc qui l’amena directement chez le pédiatre qui confirma que d’après ce qu’il avait pu voir, le nouveau-né était normal et en bonne santé ».

Pourtant, des premiers signes alarmèrent la famille Bondoc : « Quand l’enfant atteignit ses trois mois, on s’aperçut que ses yeux n’arrivaient pas à focaliser. En fin de compte, on posa le diagnostic de « syndrome de nystagmus », mouvement rotatif rythmé des yeux qui survient lorsque la tête effectue des rotations, et qui est causé par des troubles du système nerveux ».

« Pendant ce temps, les Bondoc s’étaient attachés au bébé et décidèrent qu’en définitive ils voulaient la garder. Par conséquent, Maria Carmela Thérése Eugénie, « Risa » comme on la surnommait, devient la troisième fille de monsieur et madame Rosendo Bondoc », explique le site.

Les premiers examens ont établirent l’existence d’une malformation cérébrale : « A l’âge de six mois, Risa subit des examens qui montrèrent une faiblesse des muscles moteurs oculaires. Le médecin précisa qu’elle éprouverait de la difficulté à voir et qu’elle ne pourrait jamais lire les petites lettres sans utiliser des lunettes très fortes. C’est ce même médecin qui avait dit que « le problème venait sans doute du cerveau ». Il avait donc recommandé de consulter un neurologue pédiatre.

« Après avoir effectué un examen approfondi, le neurologue pédiatre recommanda de faire passer à l’enfant une imagerie par résonance magnétique (IRM) du cerveau. Les résultats ont montré qu’il y avait une malformation de l’hémisphère gauche du cerveau. Le corps calleux qui réunit les deux hémisphères du cerveau ne s’était pas formé et le corps pellisidum manquait ».

« Lorsque les Bondoc apprirent cela, ils prirent le ciel d’assaut et prièrent en particulier la bienheureuse Marie-Eugénie Milleret à qui la famille avait fait une neuvaine en demandant la guérison de Risa et dont la relique a été portée immédiatement par Risa », explique ce récit.

Le diagnostic fut ensuite confirmé et précisé: « Le neurologue pédiatre a ensuite annoncé que Risa pourrait avoir des convulsions et d’autres maladies connexes, en raison de la lésion cérébrale dont elle était atteinte, et il a précisé que les Bondoc devraient éviter tout changement brusque de la température cérébrale de Risa. Le médecin a aussi précisé qu’il n’existait aucun traitement et que seul un miracle rendrait à l’enfant la capacité de fonctionner normalement. Un autre médecin a même affirmé que Risa ne marcherait jamais, ne parlerait jamais et ne verrait jamais ».

Le site raconte encore, précisions médicales à l’appui : « Lorsque Risa était âgée d’un an et trois mois, elle fut amenée en consultation à Houston où plusieurs médecins l’examinèrent. Le premier médecin était un ophtalmologue pédiatre qui précisa que Risa ne verrait jamais car elle n’avait pas de nerfs optiques. Le neurologue diagnostiqua sa maladie comme étant une « dysplasie septo-optique accompagnée d’une schizocéphalie ». Les résultats de l’IRM effectuée à Houston précisaient que « le corps pellisidum était inexistant, le corps calleux n’était pas formé, et qu’il y avait une hypoplasie des nerfs optiques ainsi qu’un chiasma. L’hypophyse et la tige hypothalamique étaient très petites ». Cela signifie que le côté gauche du cerveau ne s’était pas développé entièrement, qu’il n’y avait pas suffisamment de neurones formés, et que le corps calleux qui réunit les hémisphères droit et gauche du cerveau ne s’était pas formé ou n’existait tout simplement pas ».

D’où l’idée d’avoir recours à la sainte religieuse française : « Risa avait été directement envoyée de Houston à la Communauté des religieuses de l’Assomption à Paris. En présence de la mère supérieure générale, Sœur Cristina Maria et de sa Conseillère, Sœur Diana, Risa fut allongée sur la tombe de la Bienheureuse Marie-Eugénie Milleret par l’intercession de qui la faveur d’une guérison fut demandée ».

« Sept mois plus tard, on établit le diagnostic de diabète insipide pour la petite Risa. En 1997, précisent les médecins, lorsque Risa fut amenée à Houston pour une visite de suivi, le neurologue qui s’occupe d’elle a dit que « ses capacités actuelles sont absolument exceptionnelles … son niveau de fonctionnement actuel est extraordinaire ». »

« Aujourd’hui, Risa est une élève de 2ème année au Assumption College, Basic Education Division, « Ses aptitudes langagières correspondent de façon constante aux exigences de ses pairs. Elle continue à faire preuve d’un fonctionnement social et d’une aptitude intellectuelle correspondant à son âge et d’une formidable disposition envers les tâches ». », conclut ce récit.

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ZENIT Staff

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