Rapport foi/non-croyance dans le magistère de Jean-Paul II, par le card. Poupard

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« Un domaine vital où se joue le destin de l’Eglise et du monde »

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CITE DU VATICAN, Dimanche 12 octobre 2003 (ZENIT.org) – « Les problèmes de la culture, de la science, et de l’art (…) constituent un domaine vital où se joue le destin de l’Eglise et du monde », affirme Jean-Paul II.

Le cardinal Paul Poupard, « ministre de la Culture » de Jean-Paul II a évoqué en italien au micro de Radio Vatican le rapport entre foi et non-croyance dans le magistère de Jean-Paul II.

Le cardinal Poupard citait ces paroles du pape au début de son pontificat au collège cardinalice : « Il ne vous a pas échappé l’intérêt que, personnellement, avec l’aide de mes collaborateurs directs, j’ai l’intention de consacrer aux problèmes de la culture, de la science, et de l’art, objet d’une étude particulière de la part du concile Vatican II, parce que c’est là un domaine vital où se joue le destin de l’Eglise et du monde »

« On pourrait dire que les 25 ans de pontificat ont été vécus comme un engagement continu pour réaliser cet objectif sur l’horizon global, parce que tous les secteurs de la vie de l’Eglise ont été interpellés pour faire face aux défis de l’époque, quasi tous de caractère culturel, y compris la non-croyance. Il faut rappeler la création du conseil pontifical de la Culture, au début du pontificat, et, dix ans après, l’union du conseil pontifical de la Culture avec celui du dialogue avec les non-croyants, l’autre dicastère, créé par Paul VI, qu’il m’avait appelé à guider, après le cardinal König. On constate que, si la culture des peuples se révèle réfractaire et totalement indifférente au message de l’Evangile, alors les efforts accomplis se révèlent inutiles, par exemple dans le domaine des vocations, de la liturgie, des missionnaires. Notre Pape a, par exemple, investi toute son énorme force de géant de la foi pour inculturer l’Evangile et évangéliser les cultures dans une circularité herméneutique continuelle ».

« Les problèmes de l’athéisme, de la non-croyance, et de l’indifférence religieuse tiennent vraiment à cœur au Saint-Père , continuait le cardinal Poupard, et sont toujours abordés sur le terrain du dialogue culturel parce que la culture – selon l’enseignement du pape -, sous tous ses aspects, se présente comme un pont pour rencontrer les hommes et partager la grande vision de l’Evangile. Les domaines particulièrement féconds et prometteurs ont donc été des secteurs qui ont embrassé foi et art, foi et culture, foi et science ».

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ZENIT Staff

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