Radio Espérance : Samedi de l’acathiste, en communion avec les chrétiens d’Orient

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Et en souvenir du départ de Jean-Paul II

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ROME, Mercredi 29 mars 2006 (ZENIT.org) – Radio Espérance (www.radio-esperance.com) propose, le 1er avril, un « Samedi de l’acathiste », en communion avec les chrétiens d’Orient, et en souvenir du départ de Jean-Paul II.

Rendez-vous samedi prochain 1er avril, sur Radio Espérance à 20h30 : l’Hymne dit « Acathiste » (pendant lequel on ne s’assied pas et donc chanté « debout ») sera chantée depuis la chapelle de l’Immaculée Conception à Saint-Etienne.

A côté de sa quinzaine d’émetteurs dans le centre de la France, on peut suivre cette radio catholique de Saint-Etienne en Europe, en Afrique et au Moyen Orient sur le satellite WorldSpace (www.worldspace.fr).

A l’occasion de ce 5e samedi de carême – et premier du mois -, en communion avec l’Église d’Orient, l’hymne acathiste à la Mère de Dieu sera chantée solennellement (cf. http://www.radio-esperance.fr/357.0.html).

« Ce 5ème dimanche de Carême est aussi le 1er anniversaire de la naissance au ciel de notre bien-aimé pape Jean-Paul II, qui, tout au long de son pontificat, a fortement encouragé les différentes formes de la grande tradition de l’Église, et particulièrement l’hymne acathiste », précise radio Espérance.

« Cette hymne, avec une telle richesse de louanges, pourrait nous aider à faire en sorte que l’Église se remette à respirer pleinement de ses « deux poumons », l’oriental et l’occidental », suggère le site.

A propos de l’hymne acathiste, le site explique : « L’hymne acathiste est un poème, dont chacune des 24 strophes commence par l’une des lettres de l’alphabet grec. Ces 24 strophes sont divisées en quatre stances. Les deux premières stances constituent une méditation des Évangiles de l’Enfance, depuis le récit de l’Annonciation jusqu’à la rencontre avec Siméon. Les deux dernières stances déploient le mystère de la maternité de Marie, Vierge et Mère ».

« Chez les grecs, souligne Radio Espérance, la louange de Marie a trouvé sa forme la plus simple et la plus parfaite dans cette hymne acathiste. Contrairement aux autres hymnes que les grecs chantent assis, celle-ci se chante debout, vraisemblablement par respect pour le mystère de l’Incarnation qu’elle médite ; d’où son nom d’hymne acathiste (a cathedra = sans siège) ».

Mais surtout, un événement historique a fait prendre conscience de l’importance de cette tradition mariale : « A la suite d’un grave danger, le peuple de Constantinople avait imploré la Mère de Dieu, qui répondit par un prodige. Le peuple reconnaissant lui rendit grâce en chantant une hymne toute la nuit, sans s’asseoir ».

« L’hymne vénérable adressée à la Mère de Dieu – appelée « hymne Akathistos » – est l’une des expressions les plus hautes et les plus célèbres de la piété mariale de la tradition byzantine. Ce chef d’œuvre littéraire et théologique présente, sous la forme d’une prière, la foi commune et universelle de l’Église des premiers siècles, au sujet de la Vierge Marie. Les sources qui ont inspiré cette hymne sont les Saintes Écritures, la doctrine définie par les Conciles œcuméniques de Nicée, d’Éphèse et de Chalcédoine, ainsi que la réflexion des Pères orientaux des IVème et Vème siècles », rappelle Radio Espérance qui cite le manuel de « Piété populaire » publié par la congrégation romaine pour le Culte divin et la Discipline des sacrements ».

Et de conclure : « Cette hymne très ancienne est considérée comme un exemple magnifique de la tradition mariale la plus antique de l’Église indivise. Elle est à la fois :
– un appel,
– et une prière d’intercession en faveur de l’unité des chrétiens, qui est appelée à se réaliser sous la conduite de la Mère du Seigneur ».

Chaque stance sera précédée de la lecture d’un psaume, suivi du chant appelé « Kondakion » dans l’Église orientale.

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ZENIT Staff

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