ROME, Lundi 7 janvier 2008 (ZENIT.org) – Un article sur la République démocratique du Congo faussement attribué à l’agence Misna est en train de circuler sur Internet, indique cette agence missionnaire italienne. Il est intitulé : « RDC : Le Chairman du CNDP le général Laurent Nkundabatware Mihigo brise le silence après sa victoire militaire face aux FARDC ». Il est publié sous l’en-tête de l’agence, avec son logo et son copyright. Une radio est fermée provisoirement en raison de ce faux médiatique.
L’agence a demandé à l’auteur de « ne pas servir de la Misna pour des manœuvres médiatiques et politiques ».
Misna ajoute : « Sans entrer dans le mérite du texte – QUI NE NOUS APPARTIENT ABSOLUMENT PAS – nous faisons appel à la compréhension de nos lecteurs, surtout les francophones, afin qu’ils nous aident à priver de fondement ce genre d’opérations illicites ».
Dans un communiqué officiel parvenu le 6 décembre à Misna, le responsable du Congrès national pour la défense du peuple (Cndp), Laurent Nkunda Mihigo, a confirmé que l’interview qui circule sur Internet depuis deux jours a été faussement attribuée à Misna.
La note, diffusée depuis Bwiza, donne des précisions sur ce qui se serait réellement passé : « Nous venons de prendre la décision de fermer provisoirement la Radio Bwiza Fm émettant sur un territoire sous notre contrôle. Cette décision entre en application à partir d’aujourd’hui 6 janvier 2008. Cette décision est consécutive à l’apparition sur Internet de l’interview que nous avions accordée à un journaliste de cette radio (…), le 02 janvier 2008. Malheureusement, sans que nous ayons pu lire préalablement le retranscrit de cette interview, comme convenu, cette dernière s’est retrouvée sur Internet avec l’entête de l’agence de presse Misna ».
Le communiqué ajoute : « Nous espérons que cette plaisanterie de mauvais goût est sans préjudice pour l’agence Misna. Ce désagrément est l’œuvre d’une certaine presse congolaise en mal de sensation ».
Le message conclut : « Cette bavure médiatique n’enlève rien au caractère patriotique de notre message contenu dans cette interview ».
Anita S. Bourdin
