Psaume 15 : Dieu seul bien de l’homme, il faut rejeter l’idolâtrie, "choisir son camp"

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Catéchèse liturgique de Jean-Paul II

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CITE DU VATICAN, Mercredi 28 juillet 2004 (ZENIT.org) – Dieu étant le seul du bien de l’homme, il faut rejeter l’idolâtrie, exhorte Jean-Paul II dans son commentaire du psaume 15, et « choisir son camp » de façon « décisive et nette ».

Comme mercredi dernier, Jean-Paul II est arrivé ce matin de Castelgandolfo pour l’audience générale du mercredi, qui a eu lieu en la salle Paul VI du Vatican, à 10 h 30, en présence de quelque 4 000 fidèles d’Italie et du monde entier. Les catéchèses du pape ont été lues, comme c’est la tradition, en italien puis des résumés en français, en anglais, en allemand, en espagnol et en portugais. Le pape a adressé une salutation aux pèlerins hongrois et lituaniens avant de résumer sa catéchèse en polonais.

Le thème de la catéchèse liturgique était le Psaume 15, que l’Eglise latine chante aux premières vêpres du dimanche de la 2e semaine liturgique. Après une dernière salutation en italien, l’audience s’est achevée, comme à l’accoutumée par le Notre Père et la bénédiction apostolique.

Dieu est le seul bien de l’homme, son unique refuge, et il tire de son créateur la force de sa vie quotidienne, c’est pourquoi l’homme doit « rejeter radicalement la tentation de l’idolâtrie, ses rites sanguinaires, et ses invocations blasphématoires », commentait le pape : il s’agit de « choisir son camp » de façon « décisive et nette ».

Pour Jean-Paul II, le psaume 15 est un « cantique lumineux, au souffle mystique ». Le psalmiste, expliquait en substance Jean-Paul II, parle de Dieu comme de son seul bien, et, développant l’image de « l’héritage », proclame que Dieu est l’héritage du croyant, et que d’avoir Dieu pour avenir est vraiment un « magnifique héritage ».

« C’est toi, mon Seigneur, sans toi, je n’ai aucun bien ». Dieu est donc vu comme le seul bien et c’est pourquoi le priant choisit de se situer dans la communauté de tous ceux qui sont fidèles au Seigneur ».

Le psalmiste développe ensuite le thème de la « communion parfaite et continue avec le Seigneur ».

Le psaume propose la représentation de « tout l’être de la personne, qui n’est pas absorbé ni annihilé par la corruption du tombeau, mais est maintenu pleinement dans une vie heureuse avec Dieu ».

Il propose aussi le « chemin de la vie », jusqu’à la vie éternelle. « Voilà pourquoi, soulignait le pape, ce psaume a été utilisé par le Nouveau Testament pour proclamer la résurrection du Christ ».

« Que l’Esprit du Christ, concluait Jean-Paul II, fasse grandir en vous l’homme spirituel, qu’il nous aide à vivre en plénitude la joie et la gloire du Seigneur ».

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ZENIT Staff

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