Prix européen pour la vie à la mémoire de Chiara Lubich

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L’appel de Mère Teresa et de Chiara, par le card. Antonelli

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ROME, jeudi 15 décembre 2011 (ZENIT.org) – « L’appel de Mère Teresa et de Chiara Lubich au respect de la vie et à l’amour est aujourd’hui plus que jamais actuel. Il nous défie de sortir de l’indifférence et de la résignation, et d’agir avec confiance selon nos possibilités », déclare le cardinal Ennio Antonelli président du Conseil pontifical pour la famille, à l’occasion de la remise du prix européen pour la vie “Mère Teresa de Calcutta” à la mémoire de Chiara Lubich, en l’anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’homme (10.12.1948), à Rome, au siège de la municipalité, au Capitole, samedi dernier, 10 décembre 2011. A cetet occasion, les mouvements pour la vie de 14 pays s’étaient rassemblés à Rome (cf. Zenit des 7 décembre et 11 décembre 2011).

Le cardinal Antonelli a donne la parole aux deux « amies ». Mère Teresa disait, dans un discours tenu à Milan le 23 avril 1977 : “Ceux qui ne sont pas voulus, ceux qui ne sont pas considérés, ceux qui sont méprisés, ceux qui ne comptent pas, sont les plus pauvres d’entre les pauvres” (Cf. « Documents » pour le texte intégral).

Elle ajoutait : “S’il n’est pas voulu, dit-elle, l’enfant à naître est la créature la plus abandonnée et il doit mourir parce que les gens, vous et moi, nous avons peur de nourrir, d’éduquer, de vêtir, une créature de plus”.

Mais sa compassion allait aussi à qui refuse la vie : “Ces Nations, affirme Mère Teresa, sont les plus pauvres parmi les pauvres, parce qu’elles n’ont pas le courage de s’occuper d’une vie de plus”. Il me vient en mémoire ce reproche célèbre et sincère de saint Basile à l’homme avare: “Tu es vraiment pauvre, et même dépourvu de tout vrai bien. Tu es pauvre d’amour, pauvre en humanité, pauvre de foi en Dieu, pauvre d’espérance dans les réalités éternelles” (De l’avarice, 6).

Elle avait lancé cet appel à Florence le 13 mai 1981 (sic) :“Si vous avez peur de l’enfant qui va naître, donnez-le moi, j’en prendrai soin; et Dieu prendra soin de lui”.

Quant à Chiara Lubich, elle va jusqu’à réclamer « le respect de la vie humaine à tout âge et contre toutes les formes de violence », fait observer le cardinal Antonelli qui cite cet autre passage : “Il ne suffit pas, dit-elle, d’avoir de l’amour pour l’enfant à naître. L’être humain a besoin d’amour à toutes les étapes de son existence, et dans toutes les situations” (Florence, 17 mai 1986).

« Sa conclusion est toujours la même, continue le cardinal Antonelli : “Aimer, donc, aimer, aimer, aimer. Parce que la vie, toute vie, chaque stade de la vie, requiert de l’amour. A la culture de la mort, nous devons opposer la culture de la vie. Oui, aujourd’hui, le monde qui languit souvent par peur de la vie, qui s’agite pour supprimer la vie, a besoin de l’amour, l’urgente nécessité d’une invasion d’ amour” (Ibid.). »

Le cardinal Antonelli déplore « une conspiration du silence » dans les « grands media » à propos des « données statistiques qui sont favorables à une culture et à une politique de la vie et de la famille ».

« Dans beaucoup de pays du monde, on est en train d’essayer d’imposer à la majorité de la population une culture minoritaire ou même étrangère. Mais partout se multiplient aussi des signaux encourageants, ils ne manquent pas non plus en Europe et dans les institutions européennes », dénonce le président du dicastère pour la famille.

Il exhorte à une mobilisation : « C’est la dignité de la personne humaine qui doit faire s’engager les hommes de bonne volonté; c’est la foi en Dieu, qui aime la vie, qui doit faire bouger les croyants. Voilà l’exhortation de Chiara Lubich: “C’est de nos convictions, de notre lutte pour la vie que peut dépendre demain l’existence de nouvelles créatures, sur chacune desquelles Dieu a un dessein d’amour unique. Comportons-nous de façon à ce qu’Il puisse nous dire un jour: j’étais menacé, j’étais sans défense, j’étais dans le collimateur de tes frères et tu m’as sauvé la vie”.

ASB

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ZENIT Staff

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