Priorité à l'oecuménisme, pour faciliter la transmission de la Parole

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Par le card. Francesco Coccopalmiero

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Océane Le Gall

ROME, jeudi 18 octobre 2012 (ZENIT.org) – Donner la priorité aux relations entre l’Eglise catholique et les autres Eglises pour qu’il y ait plus d’unité entre les chrétiens: c’est ce que souhaite le président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, en cette heure de nouvelle évangélisation, afin que le processus puisse se faire sans entraves.

Le cardinal Francesco Coccopalmiero est intervenu, lundi dernier 15 octobre, au matin, à la 11èmecongrégation générale du synode au Vatican, revenant sur un point qui, selon lui, « n’a pas reçu assez d’intérêt » : la division entre les chrétiens.

Selon lui, cette division est « le grand obstacle » à une nouvelle annonce de la Parole de Dieu dans le monde, et il pense que la solution est à chercher dans une « quelconque forme de coopération entre l’Église catholique et les autres Églises et communautés ecclésiales ».

 
L’engagement commun de tous les chrétiens est une urgence, dit-il, surtout en Europe, où la division entre chrétiens n’est pas tout à fait innocente face à « la déchristianisation du premier continent » et face également à « son actuelle faiblesse politique et culturelle, dans le concert des nations ».

Le cardinal Coccopalmiero souligne, entre autres, l’urgence de  « contacts » avec l’Église orthodoxe russe et avec l’Église orthodoxe roumaine qui, dans les pays de l’Est, après des décennies d’oppression communiste, sont appelées à affronter « la nouvelle condition » de jeunes générations « privées d’un idéal et en passe d’être absorbée par l’invasion consumériste ».

« Le consumérisme et le relativisme sont devenus pour eux aussi le subtil venin qui les pousse malheureusement vers une sécularisation dévastatrice », proche de la situation sociale et culturelle que vivent aujourd’hui les peuples de l’ouest.

Le représentant du Saint-Siège conseille donc de ne pas négliger cet aspect  de « collaboration », de « soutien » entre les Eglises chrétiennes, par le biais   de « structures simples », permettant « des moments » de réflexion en commun autour d’une « stratégie pastorale », et ainsi de « rendre plus efficace » l’action missionnaire de chacune, dans ces domaines.

Sans compter, a-t-il conclu, que l’Europe civile a « extrêmement besoin d’une synergie des chrétiens, au plan des grands défis, éthiques et sociaux, qu’elle doit affronter en ce début de millénaire ».

« Une organisation plus homogène sur cette nouvelle perspective apparaît plus urgente que jamais », estime le cardinal Coccopalmiero qui se réjouit de « la connexion faite entre le Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) et la Conférence des Eglises européennes (KEK), et de l’accord récent passé entre l’Église catholique en Pologne et le Patriarcat orthodoxe de Moscou.

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ZENIT Staff

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