ROME, Lundi 13 juin 2005 (ZENIT.org) – Pour promouvoir une mondialisation solidaire il faut d’abord faire face au problème du chômage des jeunes, estime le Saint-Siège.
« En 2004, moins de la moitié des jeunes en âge de travailler avaient un emploi », a rappelé l’observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU à Genève, l’archevêque Silvano Tomasi, au cours de son intervention à la 93ème Conférence internationale du Travail, le 7 juin dernier. La Conférence s’est ouverte le 31 mai et se terminera le 16 juin.
« Le chemin vers un travail décent pour une vie décente dans un monde où la mondialisation de la solidarité est à l’ordre du jour commence en effet avec les jeunes hommes et femmes et la promotion de leur emploi », a-t-il affirmé.
« Le travail est le moteur du développement et de l’élimination de la pauvreté, un moteur pour libérer les ressources cachées de la nature, pour l’épanouissement personnel et professionnel, le soutien familial, la participation sociale dans le bien-être de la société », a-t-il ajouté.
Mgr Tomasi a rappelé qu’un engagement mondial était nécessaire pour mettre fin au travail forcé dont sont aujourd’hui victimes 12,3 millions de personnes.
L’archevêque a par ailleurs souligné que « l’avenir auquel sont confrontés la communauté internationale et les pays individuels est marqué par une conscience de plus en plus profonde que nous ne pourrons progresser et trouver le juste chemin vers une vie véritablement humaine, qu’ensemble ».
« Le rythme rapide du changement peut faire naître les doutes et la tentation de l’isolement ». Cependant, a-t-il rappelé, « le processus de mondialisation se poursuit ».
Mgr Tomasi encourage l’Organisation Internationale du Travail à faire que ce processus soit « inclusif » et à « ôter les obstacles qui empêchent son influence bénéfique pour tous ».
