Pour une gestion éthique du rapport entre l’homme et la machine

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Intervention de Mgr Foley, président du Conseil pour les communications sociales

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CITE DU VATICAN, Mercredi 1 décembre 2004 (ZENIT.org) – Mgr Foley a rappelé la nécessité d’une “gestion éthique” du rapport entre l’homme et la machine, lors de la présentation du congrès international de cinéma spirituel “Hybridation homme-machine, identité et conscience du cinéma post-moderne”, organisé les 1er et 2 décembre à “l’Université libre de Maria Santissima Assunta” (LUMSA), dans le cadre du VIIIe festival “Tertio Millennio” organisé par la Revue cinématographique “Rivista del Cinematografo”.

“Nous parlons, disait Mgr John Patrick Foley, président du Conseil pontifical pour les Communications sociales, d’un nouvel humanisme, d’une ère nouvelle vers laquelle nous nous dirigeons très rapidement, mais nous ne pouvons absolument pas négliger le principe du respect de la personne humaine, et de son besoin de spiritualité”.

“La composante humaine, disait-il, avec ses développements spirituels, est pour cela essentielle et il n’est pas possible de négliger des codes déterminés pour réussir à retracer des lignes conductrices qui permettent une gestion éthique et non nuisible du rapport entre l’homme et la machine”.

Après avoir souligné combien les machines sont entrées dans la vie quotidienne, et comment elles sont utilisées dans des domaines comme la médecine, l’économie, ou la guerre, Mgr Foley a posé cette question : “Mais dans le cas d’erreurs, dans le cas de dommages contre la vie humaine, qui est responsable ? Cherche-t-on à humaniser la machine ou à transformer l’homme en quelque chose d’inhumain ?”

“Le cinéma a été fasciné par ce sujet, en créant des scénarios futuristes où l’on met souvent en évidence des conséquences possibles éventuellement nuisibles pour l’homme”, a fait observer Mgr Foley.

“Science fiction peut-être, mais, continuait Mgr Foley, cet avenir est déjà là, depuis des années, avant même que nous ne nous en rendions compte, parce que “l’hybridation” a commencé au moment où l’homme s’est servi d’un moyen pour arriver là où son humanité ne lui consentait pas d’arriver”.

“Certes, les développements de la technologie ont consenti une révolution qui a changé notre façon de vivre, et qui la changera encore, avec des avantages indéniables, mais aussi des développements dangereux”, avertissait Mgr Foley.

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ZENIT Staff

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