Pour son anniversaire, le pape Wojtyla donne cinq nouveaux saints à l'Eglise

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La Pologne en fête

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CITE DU VATICAN, Mercredi 14 mai 2003 (ZENIT.org) – Dimanche prochain, 18 mai, jour de son anniversaire, Jean Paul II canonisera quatre nouveaux saints dont deux Polonais, en présence du président Aleksander Kwasniewski et vingt mille Polonais.

A l’issue de la célébration, place Saint-Pierre, les compatriotes du pape chanteront le chant traditionnel « Stolat » (« Puisses-tu vivre cent ans! ») accompagnés par l’orchestre national de la Radio polonaise: la réalisation de ce vœu exprimé chaque année du pontificat par la Pologne se rapproche puisque le pape fêtera ses 83 ans.

Les nouveaux saints sont l’évêque polonais de Przemysl, Joseph Sébastien Pelczar (1842-1924), autrefois professeur à la faculté de théologie de Cracovie et fondateur de la congrégation des Servantes du Sacré-Coeur; une religieuse polonaise, Mère Julie Ledochowska (1865-1939), fondatrice de la congrégation des Ursulines du Sacré-Cœur de Jésus agonisant; et deux religieuses italiennes, Mère Marie de Mattias (1805-1866), disciple de saint Gaspard del Bufalo et fondatrice des Adoratrices du Sang du Christ; et Virginie Centurione Bracelli (1587-1651), fille du Doge de Gênes, restée veuve à l’âge de 20 ans, et avec deux enfants, et fondatrice des religieuses de Notre-Dame du Refuge et des Filles de Notre-Dame du Calvaire.

« En ce temps de Pâques, explique le Maître des cérémonies liturgiques pontificales, Mgr Piero Marini, l’Eglise se réjouit de la floraison de nouveaux saints: sarments greffés sur le Christ, le vrai cep, ils sont tous une invitation à se laisser vivifier par la sève de l’Esprit pour produire des fruits abondants et durables ».

Jamais pape n’aura autant stimulé le travail de la congrégation romaine pour les causes des saints, dont le préfet actuel est un Portugais, le cardinal José Saraiva Martins. Au terme de la célébration, le nombre des bienheureux canonisés par Jean-Paul II sera de 469.

Rappelons que pour qu’un fidèle soit béatifié il faut d’abord une « renommée » du défunt auprès du peuple chrétien: vox populi vox Dei! Puis une enquête canonique diocésaine – et romaine ensuite – doit pouvoir vérifier que cette personne a vécu les vertus chrétiennes de façon « héroïque ».

Pour la béatification, il faut que l’on puisse démontrer soit le martyre (miracle en soi!) soit qu’un miracle est dû à l’intercession du serviteur de Dieu en question.

Un autre miracle, intervenu après la béatification, pourra ensuite éventuellement ouvrir la porte à la canonisation.

Lorsqu’une cause de canonisation aboutit, elle suppose donc en amont un immense travail pour recueillir minutieusement les témoignages et établir les faits rigoureusement, pendant des années.

Les théologiens s’appuient pour ce qui concerne les éventuelles guérisons miraculeuses sur les rapports des médecins, dont l’avis positif est la condition sine qua non.

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ZENIT Staff

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