Pour ne pas se laisser vaincre par le mal, « il faut apprendre la méthode de l’Esprit »

Print Friendly, PDF & Email

Clôture du Congrès international sur « Les signes de l’Esprit au XXe siècle »

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Dimanche 9 octobre 2005 (ZENIT.org) – Dans son message au Congrès sur « Les signes de l’Esprit au XXe siècle », qui s’est déroulé à Lucca en Italie, du 30 septembre au 2 octobre, le pape souligne l’importance à notre époque « de l’action évangélisatrice prophétique » des chrétiens.

Le thème du congrès, auquel ont participé des cardinaux, évêques, ministres, fondateurs de mouvements ecclésiaux, et de très nombreux témoins de la charité était : « Les signes de l’Esprit au XXe siècle. Une relecture historique : le récit des témoins ».

Dans un télégramme adressé à Mgr Italo Castellani, archevêque de Lucca, et signé par le cardinal secrétaire d’Etat Angelo Sodano, le pape Benoît XVI forme le vœu que ce Congrès « contribue à mettre en évidence l’importance, à notre époque, de la mission des chrétiens, appelés à accomplir dans tous les domaines une action évangélisatrice prophétique ».

Après avoir rappelé le rôle de Mère Elena Guerra, fondatrice de l’Institut des Oblates de l’Esprit Saint, Benoît XVI se réjouit de cette initiative « qui vise à restaurer la mémoire spirituelle du siècle qui vient de s’achever, jalonné de tristes pages d’histoire, mais également imprégné de merveilleux témoignages de réveil spirituel et charismatique dans tous les domaines du savoir et de l’action humaine ».

« Le Saint-Père, conclut le message signé par le cardinal Sodano, souhaite unir sa voix pour exalter les grandes œuvres accomplies par l’Esprit de Dieu au cours du siècle qui vient à peine de s’achever ».

Evoquant les événements sanglants qui ont marqué le XXe siècle avec plus de 70 millions de morts, le président du Conseil pontifical pour les Laïcs, Mgr Stanislaw Rylko, a affirmé que « ces atrocités doivent nous pousser encore davantage à reconnaître les signes d’espérance », même dans les années les plus sombres de ce siècle, car « le moteur silencieux mais puissant de l’histoire, est l’Esprit Saint ».

Citant Benoît XVI, Mgr Rylko a rappelé que l’histoire n’est ni entre les mains de puissances obscures, ni du hasard, ni des seules forces humaines, car Dieu, qui n’est pas indifférent aux choses humaines, s’élève au-dessus du monde et de l’histoire.

« Le programme du XXe siècle était de ne plus attendre l’intervention de Dieu, a souligné Mgr Rylko, et nous avons vu où conduit l’absolutisation de ce qui n’est pas absolu mais relatif : cela conduit au totalitarisme ».

La solution passe par le mystère de l’Eucharistie, a poursuivit le président du Conseil pour les Laïcs, c’est-à-dire par la victoire de l’amour sur la mort, qui seule, peut déclencher les transformations nécessaires pour changer le cours de l’histoire.

Il faut « apprendre la méthode de l’Esprit Saint », a-t-il ajouté, qui œuvre dans l’histoire et renouvelle la face de la terre, pour ne pas se laisser vaincre par le mal, mais vaincre le mal par le bien, même au prix de sacrifices, parfois extrêmes. La vie terrestre ne trouvera pleinement sa signification que de cette manière, a conclu Mgr Rylko.

Soeur Gemma Girami, Mère générale des Oblates de l’Esprit Saint a affirmé : « L’Esprit Consolateur est ici, au milieu de nous, en nous ; dans notre société, dans nos familles, dans nos institutions, dans notre monde qui semble parfois écrasé par les forces du mal. Il est là pour nous éduquer à la civilisation de l’Amour ».

Selon l’archevêque de Bombay, le cardinal Ivan Dias, « l’Eglise et le monde sont prêts aujourd’hui pour une nouvelle Pentecôte que le Seigneur a préparée et que nous pouvons déjà apercevoir. Lorsque la nuit est sombre, c’est là que commence l’aurore, la nouvelle Pentecôte. La victoire définitive est celle du Christ ».

« Le prodige de l’effusion de l’Esprit Saint » qui continue de nourrir l’Eglise est « un mystère à transmettre aux hommes de notre temps », parce qu’aujourd’hui l’Esprit-Saint est encore « inconnu de beaucoup », a affirmé Salvatore Martinez, coordinateur national italien du Renouveau dans l’Esprit Saint. Prenant ce défi de faire connaître l’Esprit Saint, comme le défi de ce congrès, il a fait sienne l’invocation de la bienheureuse Elena Guerra « Veni Sancte Spiritu ».

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel