CITE DU VATICAN, 11 juillet (zenit.org) – Le respect des communautés qui accueillent le touriste, c’est le devoir aue rappelle en ce temps de vacances le nouveau document du conseil pontifical pour la pastorale des migrations. Un point souligné par le secrétaire du dicastère, Mgr Gioia.
Le conseil pontifical pour la pastorale des migrations a publié ce matin, mercredi 11 juillet, un document en italien intitulé » Orientations pour la pastorale du tourisme « . Une référence pour l’action pastorale dans le contexte actuel.
Le directoire “Itinerantes in mundo” remontait en effet à 1969. Il avait étépublié à la demande de Paul VI. De fait le tourisme est un thème ques les papes du Xxe siècle ont abordé de plus en plus souvent, en particulier de Pie XII à Jean-Paul II.
Pour Mgr Francesco Gioia, secrétaire du conselpontifical pour la pastorale des migrants et itinérants, “il n’y a pas de doute que le tourisme offre de très grandes occasions d’évangélisation”. Il évoque la communauté d’accueil, et la communauté de départ “qui doivent s’efforcer de préparer la psychologie du touriste, c’est-à-dire donner les orientations et avant tout le respect de la culture visitée. On ne peut se rendre dans un pays et assumer les attitudes du pays d’origine. On doit se montrer respectueux des us et coutumes de la communauté qui accueille”.
Pour ce qui est des points cardinaux du document, Mgr Gioia indique: “Le rapport entre tourisme et personne, la vision chrétienne de l’homme (la personne hummaine est au centre re toute activité humaine), le rapport entre tourisme et société et donc entre société opulente et société des pauvres (le tourisme ne peut pas être seulement un bien dont peut jouir la société opulente et riche), et enfin, un document du Saint-Siège ne peut pas ne pas considérer le rapport entre tourisme et évangélisation”.
Mgr Gioia insiste sur le caractère “pastoral” du document. “Le titre est “orientations”, et donc, il s’agit de donner des orientations pastorales pour vivre de façon chrétienne, et j’oserais dire, de façon humainement satisfaisante, le tourisme. C’est l’objectif du document: la vision chrétienne et la vision anthropologique”.
“Il faut noter, ajoute Mgr Gioia, que ce document était très attendu. Il suffit de penser à quelques chiffres: l’an dernier, quasi 700 millions de personnes se sont rendu à l’étranger. Les statistiaues de l’Organisation mondiale du tourisme
manifestent une augmentation de 7,4 %. Et le phénomène ne fera que s’accentuer. L’une des caractéristiques de notre société est en effet, entre autres, le phénomène touristique”.
Il en expliaue la raison: “Notre temps possède la grande richesse du temps libre, c’est-á-dire le temps libéré du travail. Il suffit de penser qu’à l’époque de Karl Marx – qui meurt en 1883 – on travaillait en moyenne 4000 heures par an. Aujourd’hui, l’ouvrier français travaille environ 1600 heures, l’italien 1700,, le japonais pas plus de 1900. En pratique, lez heures de travail ont diminué de moitié, ce qui signifie bien sûr avoir plus de temps libre, et le temps libre permet tourisme”.
