Pour le pape, la diversité culturelle de l’Australie est une richesse

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ROME, Vendredi 13 février 2009 (ZENIT.org) – Après les décennies d’« injustices » subies notamment par la population aborigène, la « diversité culturelle » qui caractérise aujourd’hui la société australienne est « source de richesse », a affirmé le pape.

Benoît XVI s’est exprimé devant le nouvel ambassadeur d’Australie près le Saint-Siège, Timothy Andrew Fischer, venu lui présenter ses lettres de créance, le 12 février au Vatican. Il s’agit du premier ambassadeur australien résidant à Rome.

« Durant des décennies, la réalité australienne fut tiraillée par les injustices si douloureuses subies par les populations indigènes », a affirmé le pape. Evoquant alors les récentes excuses du Premier Ministre Rudd, qui ont marqué un « profond changement », Benoît XVI a souligné combien la « diversité culturelle » est aujourd’hui « source de richesse pour la société australienne ».

Dans son discours en anglais, le pape a aussi brièvement rappelé les victimes et les familles en deuil après les incendies qui ont récemment touché l’Australie, leur présentant encore une fois ses condoléances.

Le pape est aussi revenu sur les dernières Journées mondiales de la jeunesse, à Sydney. Il a évoqué « un moment où des jeunes qui ne sont pas tous liés à l’Eglise, rencontrent Dieu dans une intense expérience de prière, d’apprentissage et d’écoute, vivant donc la foi en action ». « Je prie pour que cette jeune génération de chrétiens en Australie et dans le reste du monde, canalise son enthousiasme vers tout ce qui est vrai et bon, créant des amitiés au-delà des divisions », a-t-il ajouté.

Devant le nouvel ambassadeur, le pape a aussi abordé le thème de la Création, évoquant l’importance de réfléchir et de respecter le « rapport fondamental entre créateur, création et créature ». « Nous pouvons découvrir un code éthique commun qui consiste en des normes enracinées dans la loi naturelle inscrite par le Créateur dans le cœur de tout être humain », a-t-il affirmé.

Il a enfin souligné l’expérience de l’Eglise dans le secteur sanitaire. « Dans les pays les plus pauvres, les ordres religieux et les organisations ecclésiales, y compris de nombreux missionnaires australiens, financent des hôpitaux et des cliniques, fournissant du personnel ».

Tout en saluant « l’offre » proposée « aux familles », notamment dans le domaine de l’obstétrique pour les femmes, il a souligné le paradoxe de certains groupes qui, « à travers des programmes d’aide, encouragent l’avortement comme une forme d’assistance à la maternité ». On ne peut pas « éliminer une vie pour (…) améliorer la qualité de vie », a-t-il affirmé.

Timothy Andrew Fischer, 63 ans, a notamment été ministre de l’énergie et des ressources (1990), ministre pour le commerce (1993) et vice premier ministre (1996-1999). Depuis 2005, il est président de l’Australian Thailand Institute (2005-2008). Il a également mené une activité auprès d’organisations caritatives, dont le Royal Flying Doctor Service, dont il fut président jusqu’en 2008.

Marine Soreau

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ZENIT Staff

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