Pour le card. Antonelli, une famille stable apporte des bienfaits sociaux

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Intervention du président du Conseil pontifical pour la famille

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ROME, Mercredi 6 mai 2009 (ZENIT.org) – « Le Conseil pontifical pour la famille étudie la possibilité d’encourager, dans plusieurs pays, des recherches sur les bienfaits sociaux apportés par la famille, afin de sensibiliser l’opinion publique et politique à la soutenir ».

C’est ce qu’a annoncé le cardinal Ennio Antonelli, président du Conseil pontifical pour la famille, lors de son intervention à la faculté théologique de Salamanque, en Espagne.

L’Osservatore Romano daté du 6 mai a rapporté l’intervention du cardinal Antonelli, soulignant combien pour ce dernier, « la famille saine produit des ‘bienfaits’ : les enfants, dont dépendent l’avenir de la société, une vie satisfaisante pour tous ses membres, l’éducation à l’amour et aux multiples vertus humaines et sociales, la transmission de la langue, du patrimoine culturel de la nation, de la foi religieuse ».

Et cela « contrairement à la famille malade, incomplète ou désagrégée, à laquelle sont imputables des dommages sociaux comme la baisse des naissances, la marginalisation des plus faibles, l’insécurité, la dépression, le caractère querelleur, les déviances, la conflictualité ».

« Pour soutenir cette thèse, le cardinal Antonelli a cité des données statistiques intéressantes », a encore rapporté le quotidien du Saint-Siège. Tout en faisant référence à des pays très différents entre eux – Canada, Etats-Unis, Guatemala, Chili – les pourcentages donnent des indications convergentes sur la contribution des familles à la société.

Ainsi, il résulte partout que le couple homme-femme uni dans un mariage stable et durable offre des avantages sociaux plus importants par rapport aux unions de fait et aux mères seules.

« Le couple marié comporte pour les enfants de plus grandes possibilités d’éducation, une fréquentation plus assidue à l’école, une meilleure réussite dans les études et dans le travail, une probabilité moindre de délinquance, une consommation moindre de cigarettes, alcool et drogue », rapporte encore le quotidien du Saint-Siège. « Il comporte aussi moins de mortalité infantile, une meilleure santé physique et un équilibre psychologique pour les enfants et pour les parents, moins de dépression pour les femmes, moins de suicides, (…), moins de coûts sociaux pour l’Etat ».

Et de conclure : « Se fondant sur de telles recherches, il semble vérifiable que les familles saines contribuent à créer des biens relationnels et économiques et donc à encourager cohésion et développement ». « Il est donc d’intérêt public que la famille soit fondée sur le mariage et soit stable ».

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ZENIT Staff

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