Pour Jean-Paul II, l’oisiveté est interdite au Chrétien

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L’Eglise a besoin de baptisés ardents à annoncer le salut dans le Christ

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CITE DU VATICAN, Lundi 13 septembre 2004 (ZENIT.org) – Pour Jean-Paul II, l’oisiveté est interdite au Chrétien.

Dans un monde qui perd le sens de son existence, les Chrétiens sont appelés à annoncer avec passion le message libérant du Christ, a déclaré Jean-Paul II à l’adresse des évêques de Nouvelle-Zélande reçus à Castel Gandolfo au terme de leur visite quinquennale ad limina, comme le souligne Radio Vatican.

L’Osservatore Romano quotidien en italien du 14 septembre titre pour sa part sur le message de Jean-Paul II en faveur de la famille : la vie familiale minée, l’avortement, la recherche du plaisir et du succès, sont les conséquences tragiques de l’éclipse du sens de Dieu dans la société.

C’est aujourd’hui plus que jamais urgent, affirmait le pape, que les Chrétiens brûlent du désir de parler du Christ et de le manifester à une humanité qui semble perdre toujours plus le sens de l’existence.

Le pape invite les Chrétiens à sortir de l’intimisme net d’une vie de foi vécue seulement à l’intérieur de leurs communautés. Le monde, affirme le pape, a « un besoin urgent du message libérant du Christ ».

L’annonce du Christ est, continue le pape, « un devoir que personne ne peut ignorer ».

Il diagnostique : la société, traversée par un « individualisme exagéré » est en train de faire l’expérience des « tragiques conséquences de l’éclipse du sens de Dieu ».

L’éloignement de l’Eglise, le bouleversement de la vie familiale, l’avortement, la prostitution, une vision de la vie qui « cherche le plaisir et le succès plutôt que le bien et la sagesse ».

« La fracture entre l’Evangile et la culture », ajoute le pape, est désormais radicale et elle se manifeste comme une « crise du sens ». Les Chrétiens sont appelés à diffuser « avec passion la splendeur de la vérité du Christ qui disperse les ténèbres ». Jésus, affirme le pape, invite à ne pas avoir peur.

« Ce n’est qu’en contemplant l’insondable beauté du destin final de l’humanité, la vie éternelle dans le paradis, que la multitude des joies et des douleurs quotidiennes, peuvent être adéquatement expliquées, en rendant les hommes capables d’accueillir les défis de la vie avec la confiance qui naît de la foi et de l’espérance ».

« Le disciple du Christ n’a pas le temps d’être oisif sur les places », insiste le pape. Il doit au contraire brûler « du désir de parler du Christ et de le faire voir au monde » : dans les maisons, les écoles, les milieux de travail, partout. C’est pourquoi le Chrétien doit d’abord vivre sa foi de façon cohérente, explique en substance le pape.

Jean-Paul II fait sienne la préoccupation des évêques de Nouvelle-Zélande pour ce qui est de la diminution de l’observance de la messe dominicale.

Le dimanche est, rappelle le pape, « le jour suprême de la foi », et « le jour de l’espérance chrétienne ».

Pourtant il se transforme de plus en plus, fait observer le pape, en concept populaire de « week-end » et il est dominé par le divertissement et par le sport.

La conséquence en est que les personnes restent prisonnières d’une recherche de la nouveauté sans aucun sens. Sur ce chemin, on n’arrivera jamais à faire l’expérience de la « fraîcheur de l’eau vive du Christ ».

C’est pourquoi Jean-Paul II lance un nouvel appel à défendre « le caractère sacré et l’unicité du mariage » qui ne peut être comparé à « d’autres formes de cohabitation ».

Le pape exprime sa vive appréciation pour les écoles catholiques néo-zélandaises qui fournissent une contribution extraordinaire à l’évangélisation de la culture.

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ZENIT Staff

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