Pour des professeurs à la pensée ouverte, "incomplète"

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Pourquoi j’aime l’école: les raisons du pape François

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« J’aime l’école parce qu’elle nous éduque au vrai, au bien et au beau », explique le pape François dans un discours qui fera date où il dit pour quoi il aime l’école, depuis l’enseignement de sa maîtresse d’école lorsqu’il avait six ans, jusqu’à aujourd’hui, en tant qu’évêque de Rome: la décennie est en effet consacrée par la Conférence épiscopale italienne (CEI) à l’urgence éducative.

Il souligne l’importance de professeurs à la pensée « ouverte », « incomplète »: les jeunes « sont attirés par les professeurs qui ont une pensée ouverte, « incomplète », qui cherchent « quelque chose de plus » et qui contaminent ainsi les étudiants. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’aime l’école. »

Il insiste sur le fait que l’éducation n’est pas l’oeuvre d’un seul: « Pour éduquer un enfant, il faut un village ! Ensemble ! Pour éduquer un enfant, il faut un village ! »

Et pour ceux qui se trouveraient en situation d’échec, il ajoute: « un échec propre est toujours plus beau qu’une victoire sale ! »

Il souligne qu’à l’école non seulement on apprend, mais on prend de « bonnes habitudes », et on apprends ainsi ensemble « trois langues »: « la langue de l’esprit, la langue du cœur et la langue des mains. Mais harmonieusement, c’est-à-dire penser ce que tu sens et ce que tu fais, bien sentir ce que tu penses et ce que tu fais, et bien faire ce que tu penses et ce que tu sens. »

Le pape François a rencontré le monde de l’école italienne samedi dernier, 10 mai : enseignants, parents, éducateurs, élèves et employés du milieu  scolaire. La rencontre a été organisé par la CEI dans le cadre du projet: « L’Église pour l’école ».

Arrivé Place Saint-Pierre à 16h15 en voiture découverte, le pape a parcouru la place ainsi que la rue de la Conciliation, avant de rejoindre le parvis de la basilique. Il a ainsi salué les quelque 300 000 personnes présentes.

La rencontre a été introduite à 17h par les salutations du cardinal Angelo Bagnasco, président de la CEI et de Mme Stefania Giannini, ministre de l’instruction du Gouvernement italien. Elle s’est poursuivie par une alternance de témoignages du monde scolaire et des temps musicaux et des spectacles.

Vous pouvez lire notre traduction intégrale de ce discours, très attendu, du pape François sur le thème de l’éducation, au-delà de la seule péninsule italienne. On sait le charisme d’éducateurs des jésuites et du père Jorge Mario Bergoglio, ancien professeur.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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