Pour des Congrès Internationaux sur la Parole de Dieu

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Et de l’importance de l’homélie

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ROME, Jeudi 9 octobre 2008 (ZENIT.org) – L’homélie « doit faire entrer les fidèles dans le mystère qu’ils célèbrent » estime un évêque canadien. Un autre Canadien souhaite des « Congrès Internationaux sur la Parole de Dieu ». On pense au parallèle avec les « congrès eucharistiques internationaux » déjà existants.

Le synode des évêques sur « La Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église », rassemble à Rome depuis dimanche, 5 octobre, plus de 250 évêques des cinq continents autour du pape Benoît XVI. Six évêques canadiens sont du nombre : le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, rapporteur général du synode ; Mgr Terrence  Prendergast, S.J., archevêque d’Ottawa ; Mgr Lawrence Huculak, archevêque métropolitain des Ukrainiens de Winnipeg ; Mgr Ronald P. Fabbro, C.S.B., évêque de London ; Mgr  Raymond Saint-Gelais, évêque de Nicolet ; et Mgr Luc Bouchard, évêque de Saint-Paul en Alberta. 

Mgr Bouchard et Mgr Saint-Gelais sont intervenus lors de la troisième congrégation générale de mardi matin, 7 octobre, l’un à propos de l’éducation du Peuple de Dieu à la découverte de la Parole de Dieu (paragraphe 22 de l’Instrumentum Laboris), l’autre à propos de l’homélie dans les célébrations liturgiques.

Mgr Bouchard rappelle que le paragraphe 22 de l’Instrumentum Laboris affirme : « Le Peuple de Dieu doit être éduqué à découvrir cet immense horizon de la Parole de Dieu, en faisant en sorte que la lecture de la Bible ne soit pas compliquée ».

Il fait observer que, depuis Vatican II, « nombreux ont été les efforts pour que la Parole de Dieu soit mise à la portée des fidèles ».

Il constate cependant, avec l’Instrumentum laboris (§ 7), « un certain fossé entre les experts et les Pasteurs et entre les communautés chrétiennes ».

Il souhaite « que la fédération Biblique Catholique mondiale (CBF), appuyée par le magistère avec les autres dicastères romains, étudie la possibilité de mettre sur pied des Congrès Internationaux sur la Parole de Dieu pour permettre une lecture cum Ecclesia de l’Écriture ».

Pour sa part, Mgr Saint-Gelais rappelle que « la Parole de Dieu retentit dans les Écritures » mais qu’elle « ne reste pas enfermée dans les écrits : elle va bien au-delà du livre ».

Il souligne le caractère « personnel » de la Parole de Dieu en disant : « C’est d’abord une personne qui s’adresse à l’humanité avant d’être un texte à étudier. Dieu a inauguré un dialogue vivant avec l’humanité et sa Parole ouvre à toutes les générations des horizons inattendus de vérité et de signification ».

C’est pourquoi Mgr Saint-Gelais recommande un grand soin dans les homélies en rappelant que « dans les célébrations liturgiques, il revient à l’homélie d’introduire l’assemblée dans le mystère de la Parole que Dieu lui adresse dans sa vie concrète ».

C’est en effet l’homélie, insiste l’évêque canadien, qui « favorise le rapport entre la Parole de Dieu et la culture, entre la foi et la vie », et qui a pour vocation de « faire entrer les fidèles dans le mystère qu’ils célèbrent ».

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ZENIT Staff

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