Portugal : Pétition contre « la réalité dramatique » de l’avortement

Print Friendly, PDF & Email

Plus de 5.000 signatures pour changer la loi

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Mercredi 16 février 2011 (ZENIT.org) – La fédération portugaise pour la vie (FPV) a recueilli plus de 5.000 signatures sur une pétition demandant une révision de la loi sur l’avortement, en vigueur dans le pays depuis quatre ans.

D’après des informations de l’agence Ecclesia, les signataires de la pétition estiment qu’il faudrait revoir cette loi sur la pratique de l’avortement face au manque de « conseil » proposé aux femmes qui ont l’intention d’avorter.

« Il n’y a pas de consentement éclairé », a fait valoir la FPV en remettant jeudi dernier la pétition « Voyons écoutons et lisons – nous ne pouvons pas ignorer » au président du parlement de l’assemblée nationale portugaise, Jaime Gama, puisque les femmes « se contentent de remplir un formulaire avant de se voir remettre un plan pour rejoindre la clinique où elles subiront l’intervention ».

« Après 4 ans, nous assistons à une réalité dramatique qui laisse les femmes et les hommes de plus en plus seuls et abandonnés à leur sort », lit-on dans le texte de la pétition.

Le texte affirme que tous les professionnels du secteur sanitaire (indépendamment de l’objection de conscience) doivent pouvoir « intervenir dans le processus d’assistance aux femmes enceintes ».

La Fédération demande à l’assemblée de la République de « reconnaître le fléau de l’avortement qui, du nord au sud, ravage le pays depuis 4 ans, détruisant des enfants, des femmes, des familles, et l’économie, provoquant chômage et dépression ».

Elle demande des « mesures législatives » pour « défendre la vie humaine dès sa conception, la maternité et les plus vulnérables en terme de « vraie » solidarité sociale ».

Dans un communiqué envoyé à l’agence d’information de l’Église au Portugal, la présidente de la FPV, Isilda Pegado, affirme que ces quatre dernières années ont « confirmé une mauvaise décision dont on devra, un jour, constater les causes », en allusion au référendum qui a ouvert la voie à la dépénalisation de l’avortement dans le pays, le 11 février 2007.

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel