Depuis la chaire prestigieuse de Notre-Dame de Paris, le cardinal Paul Poupard, qui y prêche le carême chaque dimanche déclarait hier soir, avant de présenter la figure du philosophe d’Aix-en-Provence, Maurice Blondel:
« En ces jours tragiques, notre rencontre dominicale de carême à Notre-Dame revêt un caractère d’intense gravité. L’appel angoissé du pape Jean-paul II n’a pas été entendu. « La guerre n’est jamais une fatalité: elle est toujours une défaite de l’humanité. La guerre est un moyen barbare et primitif de résoudre les conflits. Elle en engendre de nouveaux. La guerre menace le sort de l’humanité ». Nous joignons nos prières à celles du Saint-Père et de tous les croyants afin que les responsables unissent leurs efforts afin de porter aide et secours aux populations civiles, innocentes victimes du conflit et de construire avec tous les peuples épris de justice et de paix un monde nouveau bâti non plus sur le droit de la force mais sur la force du droit ».
