Ouverture du synode sur la famille

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Liberté, créativité et ardeur

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La IIIe Assemblée générale du synode des évêques sur « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation » s’est ouverte ce dimanche matin, 5 octobre 2014, lors d’une messe présidée par le pape François à 10h, en la basilique Saint-Pierre.

La célébration solennelle, animée par le chœur de la Chapelle Sixtine, s’est ouverte par l’hymne du « Christus vincit ». Elle était élargie à la dimension internationale du synode : la première lecture (Is 5,1-7) a été lue en anglais, la seconde (Ph 4,6-9) en français, l’Evangile (Mt 21,23-43) cantilé en latin et les intentions de la prière universelle récitées en chinois, espagnol, philippin, portugais et swahili.

Le pape était entouré des cardinaux, patriarches, archevêques, évêques et prêtres membres du synode, qu’il a encouragés durant son homélie à garder « leurs cœurs et leurs esprits en Jésus Christ » afin que leurs pensées et leurs projets soient « conformes au rêve de Dieu ».

« Le « rêve » de Dieu, a-t-il expliqué, c’est son peuple », qu’Il a confié aux « sages », « pour qu’ils le cultivent, en prennent soin, le protègent des animaux sauvages ».

Pour cette tâche, le pape a donné trois attitudes : « liberté, créativité et ardeur ». « Les Assemblées synodales ne servent pas à discuter d’idées belles et originales, ou à voir qui est le plus intelligent… Elles servent à cultiver et à mieux garder la vigne du Seigneur, pour coopérer à son « rêve », à son projet d’amour sur son peuple », a-t-il précisé.

Il a mis en garde contre « la tentation de la cupidité de l’argent et du pouvoir » et la tentation de l’orgueil : ces tentations poussent les pasteurs à faire du peuple « ce qu’ils veulent » et à « charger sur les épaules des gens des fardeaux insupportables ». Cela arrive lorsqu’ils « ne font pas leur travail, mais pensent à leurs intérêts ».

« Le rêve de Dieu se heurte toujours à l’hypocrisie de quelques-uns de ses serviteurs… Nous pouvons « décevoir » le rêve de Dieu si nous ne nous laissons pas guider par l’Esprit Saint », a souligné le pape en exprimant le voeu « que l’Esprit nous donne la sagesse qui va au-delà de la science, pour travailler généreusement avec vraie liberté et humble créativité. »

La messe s’est conclue sur l’image du pape vénérant une icône de la « Présentation » de l’Enfant Jésus, représentant Marie, l’Enfant et Joseph, le vieillard Syméon et la prophétesse Anne, au Temple de Jérusalem.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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