Ouverture du Congrès ecclésial du diocèse de Rome : Discours de Benoît XVI

Print Friendly, PDF & Email

Texte intégral

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Vendredi 29 mai 2009 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le discours prononcé le 26 mai par le Pape Benoît XVI, après le salut du cardinal Vallini, vicaire de Sa Sainteté pour la Ville de Rome, dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, à l’occasion de l’ouverture du congrès ecclésial du diocèse de Rome.

* * *

Monsieur le cardinal,

vénérés frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,

chers religieux et religieuses,

chers frères et sœurs !

Selon une heureuse tradition désormais établie, j’ai le plaisir d’inaugurer, cette année également, le congrès diocésain pastoral. A chacun de vous, qui représentez ici la communauté diocésaine tout entière, j’adresse avec affection mes salutations et mes remerciements sincères pour le travail pastoral que vous accomplissez. A travers vous, j’étends à toutes les paroisses mon salut cordial avec les paroles de l’apôtre Paul: « A tous les bien-aimés de Dieu qui sont à Rome, aux saints par vocation, à vous grâce et paix de par Dieu notre Père et le Seigneur Jésus Christ » (Rm 1, 7). Je remercie de tout cœur le cardinal-vicaire pour les paroles encourageantes qu’il m’a adressées, se faisant l’interprète de vos sentiments, et pour l’aide que, avec les évêques auxiliaires, il m’offre dans le service apostolique quotidien auquel le Seigneur m’a appelé en tant qu’Evêque de Rome.

Nous venons de rappeler qu’au cours de la décennie passée, l’attention du diocèse s’est concentrée pendant trois ans tout d’abord sur la famille; puis, pendant trois autres années, sur l’éducation à la foi des nouvelles générations, en nous efforçant de répondre à l’« urgence éducative » qui est pour tous un défi délicat; et enfin, toujours en référence à l’éducation, sollicités par la Lettre encyclique Spe salvi, vous avez pris en considération le thème de l’éducation à l’espérance. Tandis que je rends grâce avec vous au Seigneur pour le grand bien qui m’a été donné d’accomplir – je pense en particulier aux curés et aux prêtres qui n’épargnent pas leurs énergies pour guider les communautés qui leur sont confiées -, je désire exprimer ma satisfaction pour le choix pastoral de consacrer du temps à faire le point sur le chemin parcouru, dans le but d’identifier, à la lumière de l’expérience vécue, certains domaines fondamentaux de la pastorale ordinaire, afin de mieux les préciser et les faire davantage partager. A la base de cet engagement, auquel vous travaillez déjà depuis quelques temps, dans toutes les paroisses et dans les autres réalités ecclésiales, nous avons besoin d’une prise de conscience renouvelée de notre identité d’Eglise et de la coresponsabilité pastorale que, au nom du Christ, nous sommes tous appelés à exercer. C’est précisément sur cet aspect que je voudrais m’arrêter à présent.

Le Concile Vatican II, voulant transmettre de façon pure et intègre la doctrine sur l’Eglise mûrie au cours de deux mille ans, en a donné « une définition plus approfondie », en illustrant avant tout sa nature de mystère, c’est-à-dire de « réalité imprégnée de présence divine et qui peut toujours être l’objet de nouvelles et plus profondes recherches » (Paul VI, discours d’ouverture de la deuxième session du Concile Vatican ii, 29 septembre 1963). Or, l’Eglise, qui trouve son origine dans le Dieu trinitaire, est un mystère de communion. En tant que communion, l’Eglise n’est pas une réalité uniquement spirituelle, mais elle vit dans l’histoire, pour ainsi dire, en chair et en os. Le Concile Vatican II la décrit comme « un sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain » (Lumen gentium, n. 1). Et l’essence du sacrement est précisément que l’on touche l’invisible dans le visible, et que le visible qui peut être touché ouvre la porte à Dieu lui-même. L’Eglise, avons-nous dit, est une communion, une communion de personnes qui, en vertu de l’action de l’Esprit Saint, forment le peuple de Dieu qui est en même temps le Corps du Christ. Réfléchissons un peu sur ces deux paroles-clés. Le concept de « Peuple de Dieu » est né et s’est développé dans l’Ancien Testament: pour entrer dans la réalité de l’histoire humaine, Dieu a élu un peuple déterminé, le peuple d’Israël, afin qu’il devienne son peuple. L’intention de ce choix particulier est de parvenir, au moyen de quelques personnes, à la multitude et de la multitude à tous. En d’autres termes, l’intention de l’élection particulière est l’universalité. A travers ce Peuple, Dieu entre réellement et de façon concrète dans l’histoire. Et cette ouverture à l’universalité s’est réalisée dans la croix et dans la résurrection du Christ. Dans la croix, le Christ, c’est ce que dit saint Paul, a abattu le mur de séparation. En nous donnant son Corps, Il nous réunit dans ce Corps pour que nous ne fassions qu’un. Dans la communion du « Corps du Christ », nous devenons tous un seul peuple, le Peuple de Dieu, où – pour citer à nouveau saint Paul – tous ne font qu’un et il n’y a plus de distinction, de différence, entre grec et juif, circoncis et non circoncis, barbare, scythe, esclave, hébreu, mais le Christ est tout en tous. Il a abattu le mur de séparation entre les peuples, les races, les cultures: nous sommes tous unis dans le Christ. Ainsi, nous voyons que les deux concepts – le « Peuple de Dieu » et le « Corps du Christ » – se complètent et forment ensemble le concept néotestamentaire d’Eglise. Et tandis que « Peuple de Dieu » exprime la continuité de l’histoire de l’Eglise, le « Corps du Christ » exprime l’universalité inaugurée dans la croix et la résurrection du Seigneur. Pour nous chrétiens, « Corps du Christ » n’est donc pas seulement une image, mais un véritable concept, car le Christ nous a fait don de son Corps réel, pas seulement d’une image. Ressuscité, le Christ nous unit tous dans le Sacrement pour faire de nous un corps unique. Le concept de « Peuple de Dieu » et « Corps du Christ » se complètent donc: dans le Christ, nous devenons réellement le Peuple de Dieu. Et « Peuple de Dieu » signifie donc « tous » : du Pape jusqu’au dernier enfant baptisé. La première prière eucharistique, ce que l’on appelle le Canon romain, écrit au ive siècle, fait la distinction entre serviteurs – « nous sommes tes serviteurs » – et « plebs tua sancta »; donc, si l’on veut faire la distinction, on parle de serviteurs et de plebs sancta, tandis que le terme « Peuple de Dieu » exprime l’ensemble de toutes les personnes qui, en commun, forment l’Eglise.

Au lendemain du Concile cette doctrine ecclésiologique a trouvé un large accueil, et grâce à Dieu de nombreux fruits de bien ont mûri dans la communauté chrétienne. Nous devons cependant également rappeler que la réception de cette doctrine dans la pratique et son assimilation conséquente dans le tissu de la conscience ecclésiale, n’ont pas toujours eu lieu partout sans difficulté et selon une juste interprétation. Comme j’ai eu l’occasion de le clarifier dans le discours à la Curie romaine du 22 décembre 2005, un courant interprétatif, se réclamant d’un présumé « esprit du Concile », a cherché à établir une discontinuité et même une opposition entre l’Eglise d’avant et l’Eglise d’après le Concile, en franchissant parfois les limites objectivement existantes entre le ministère hiérarchique et les responsabilités des laïcs dans l’Eglise. La notion de « Peuple de Dieu », en particulier, fut interprétée par certains selon une vision purement sociologique, avec une optique presque uniquement horizontale, qui excluait la référence verticale à Dieu. Une position qui était ouvertement en opposition avec la parole et avec l’esprit du Concile, qui n’a pas voulu une rupture, une autre Eglise, mais un véritable et profond renouveau, dans la continuit
é de l’unique sujet Eglise, qui croît dans le temps et se développe, en restant cependant toujours identique, unique sujet du Peuple de Dieu en pèlerinage.

En deuxième lieu, il faut reconnaître que le réveil d’énergies spirituelles et pastorales au cours de ces années n’a pas toujours produit la croissance et le développement désirés. On doit en effet constater que dans certaines communautés ecclésiales, à une période de ferveur et d’initiative, a succédé un temps d’affaiblissement de l’engagement, une situation de lassitude, parfois même de stagnation, et également de résistance et de contradiction entre la doctrine conciliaire et différents concepts formulés au nom du Concile, mais en réalité opposés à son esprit et à sa lettre. C’est également pour cette raison que l’assemblée ordinaire du synode des évêques de 1987 a été consacrée au thème de la vocation et de la mission des laïcs dans l’Eglise et dans le monde. Ce fait nous dit que les pages lumineuses consacrées par le Concile au laïcat n’avaient pas encore été suffisamment traduites et réalisées dans la conscience des catholiques et dans la pratique pastorale. D’une part, il existe encore la tendance à identifier unilatéralement l’Eglise avec la hiérarchie, en oubliant la responsabilité commune, la mission commune du Peuple de Dieu, que nous sommes tous dans le Christ. De l’autre, persiste également la tendance à concevoir le Peuple de Dieu, comme je l’ai déjà dit, selon une idée purement sociologique ou politique, en oubliant la nouveauté et la spécificité de ce peuple qui devient peuple uniquement dans la communion avec le Christ.

Chers frères et sœurs, on en arrive à présent à se demander : où en est alors notre diocèse de Rome? Dans quelle mesure est reconnue et favorisée la coresponsabilité pastorale de tous, en particulier des laïcs? Au cours des siècles passés, grâce au témoignage généreux de nombreux baptisés qui ont donné leur vie pour éduquer à la foi les nouvelles générations, pour soigner les malades et secourir les pauvres, la communauté chrétienne a annoncé l’Evangile aux habitants de Rome. Cette même mission nous est confiée aujourd’hui, dans des situations différentes, dans une ville où un grand nombre de baptisés ont égaré le chemin de l’Eglise et où ceux qui ne sont pas chrétiens ne connaissent pas la beauté de notre foi. Le synode diocésain, voulu par mon bien-aimé prédécesseur Jean-Paul II, a été une receptio effective de la doctrine conciliaire, et le Livre du Synode a engagé le diocèse à devenir toujours davantage Eglise vivante et active dans le cœur de la ville, à travers l’action coordonnée et responsable de toutes ses composantes. La Mission dans la ville qui s’ensuivit, en préparation au grand Jubilé de l’an 2000, a permis à notre communauté ecclésiale de prendre conscience du fait que le mandat d’évangéliser ne concerne pas seulement quelques baptisés, mais chacun. Cela a constitué une expérience salutaire, qui a contribué à faire mûrir dans les paroisses, dans les communautés religieuses, dans les associations et dans les mouvements, la conscience d’appartenir à l’unique Peuple de Dieu, qui est – selon les paroles de l’apôtre Pierre – « le peuple qui appartient à Dieu… chargé d’annoncer ses merveilles » (cf. 1 P 2, 9). Et ce soir, nous voulons rendre grâce pour cela.

Toutefois, une longue route reste encore à parcourir. Trop de baptisés ne ressentent pas leur appartenance à la communauté ecclésiale et vivent en marge de celle-ci, ne s’adressant aux paroisses que dans certaines circonstances, pour recevoir des services religieux. Il n’y a encore que peu de laïcs, proportionnellement au nombre des habitants de chaque paroisse, qui, bien que se professant catholiques, sont prêts à offrir leur disponibilité pour travailler dans les différents domaines apostoliques. Assurément les difficultés d’ordre culturel et social ne manquent pas, mais, fidèles au mandat du Seigneur, nous ne pouvons pas nous résigner à conserver uniquement ce qui existe. Confiants dans la grâce de l’Esprit, que le Christ ressuscité nous a garantie, nous devons reprendre le chemin avec une ardeur renouvelée. Quelles voies pouvons-nous parcourir ? Il est tout d’abord nécessaire de renouveler l’effort pour promouvoir une formation plus attentive et fidèle à la vision de l’Eglise dont j’ai parlé, et cela aussi bien de la part des prêtres que des religieux et des laïcs. Toujours mieux comprendre ce qu’est cette Eglise, ce Peuple de Dieu dans le Corps du Christ. Il est dans le même temps nécessaire d’améliorer l’organisation pastorale, de façon à ce que, dans le respect des vocations et des rôles des personnes consacrées et des laïcs, l’on promeuve graduellement la coresponsabilité de l’ensemble de tous les membres du Peuple de Dieu. Cela exige un changement de mentalité concernant particulièrement les laïcs, en ne les considérant plus seulement comme des « collaborateurs » du clergé, mais en les reconnaissant réellement comme « coresponsables » de l’être et de l’agir de l’Eglise, en favorisant la consolidation d’un laïcat mûr et engagé. Cette conscience commune de tous les baptisés d’être Eglise n’amenuise pas la responsabilité des curés. C’est précisément à vous qu’il revient, chers curés, de promouvoir la croissance spirituelle et apostolique de ceux qui sont déjà assidus et engagés dans les paroisses: ils sont le noyau de la communauté qui constituera un ferment pour les autres. Afin que ces communautés, même si elles sont parfois petites en nombre, ne perdent pas leur identité et leur vigueur, il est nécessaire qu’elles soient éduquées à l’écoute orante de la Parole de Dieu, à travers la pratique de la lectio divina, ardemment souhaitée par le récent synode des évêques. Nourrissons-nous réellement de l’écoute, de la méditation de la Parole de Dieu. Ces communautés ne doivent pas perdre la conscience qu’elles sont « Eglise » car le Christ, Parole éternelle du Père, les convoque et fait d’elles son peuple. En effet, la foi est d’une part une relation profondément personnelle avec Dieu, mais elle possède une composante communautaire essentielle et les deux dimensions sont inséparables. Les jeunes pourront ainsi faire l’expérience de la beauté et de la joie d’être et de se sentir Eglise; eux qui sont davantage exposés à l’individualisme croissant de la culture contemporaine, qui comporte comme conséquences inévitables le relâchement des liens interpersonnels et l’affaiblissement des sentiments d’appartenance. Dans la foi en Dieu nous sommes unis dans le Corps du Christ et nous devenons tous unis dans le même corps et ainsi, précisément en croyant profondément, nous pouvons également éprouver la communion entre nous et surmonter la solitude de l’individualisme.

Si la Parole convoque la communauté, c’est l’Eucharistie qui fait d’elle un corps: « Parce qu’il n’y a qu’un pain – écrit saint Paul – à plusieurs nous ne sommes qu’un corps, car tous nous participons à ce pain unique » (1 Co 10, 17). L’Eglise n’est donc pas le résultat d’une somme d’individu, mais une unité entre ceux qui sont nourris de l’unique Parole de Dieu et de l’unique Pain de vie. La communion et l’unité de l’Eglise, qui naissent de l’Eucharistie, sont une réalité dont nous devons avoir une conscience toujours plus grande, également lorsque nous recevons la sainte communion, être toujours plus conscients que nous entrons dans l’unité avec le Christ et que nous devenons ainsi un entre nous. Nous devons toujours à nouveau apprendre à protéger et à défendre cette unité contre les rivalités, les différends et les jalousies qui peuvent naître dans ou entre les communautés ecclésiales. Je voudrais en particulier demander aux mouvements et aux communautés apparues après le Concile Vatican II, qui au sein de notre diocèse également, sont un don précieux dont nous devons toujours rendre grâce au Seigneur, je voudrai
s demander à ces mouvements, qui, je le répète sont un don, de toujours prendre soin que leurs itinéraires de formation conduisent leurs membres à développer un sens véritable d’appartenance à la communauté paroissiale. Au centre de la vie de la paroisse, comme je l’ai dit, il y a l’Eucharistie, et en particulier la célébration du Dimanche. Si l’unité de l’Eglise naît de la rencontre avec le Seigneur, il n’est pas secondaire alors que l’adoration et la célébration de l’Eucharistie fassent l’objet d’une grande attention, en offrant ainsi la possibilité à ceux qui y participent de faire l’expérience de la beauté du mystère du Christ. Etant donné que la beauté de la liturgie « n’est pas pur esthétisme, mais modalité par laquelle la vérité de l’amour de Dieu, manifesté dans le Christ, nous rejoint, nous fascine et nous emporte » (Sacramentum caritatis, n. 35), il est important que la célébration eucharistique manifeste, communique, à travers les signes sacramentaux, la vie divine et révèle aux hommes et aux femmes de cette ville le vrai visage de l’Eglise.

La croissance spirituelle et apostolique de la communauté conduit ensuite à promouvoir son élargissement à travers une action missionnaire décidée. Employez-vous par conséquent à redonner vie à chaque paroisse, comme aux temps de la Mission dans la ville, aux petits groupes ou aux centres d’écoute des fidèles qui annoncent le Christ et sa Parole, des lieux où il soit possible de faire l’expérience de la foi, d’exercer la charité, d’organiser l’espérance. Cette articulation des grandes paroisses urbaines à travers la multiplication de petites communautés permet un souffle missionnaire plus étendu, qui tient compte de la densité de la population, de sa physionomie sociale et culturelle, souvent très diversifiée. Il serait important que cette méthode pastorale trouve une application efficace également sur les lieux de travail, qu’il faut aujourd’hui évangéliser avec une pastorale de proximité bien pensée, car en raison de sa grande mobilité sociale la population y passe une grande partie de la journée.

Enfin, il ne faut pas oublier le témoignage de la charité, qui unit les cœurs et ouvre à l’appartenance ecclésiale. Pour expliquer le succès rencontré par le christianisme des premiers siècles, la montée d’une prétendue secte juive devenue religion d’Empire, les historiens répondent que ce fut notamment l’expérience de la charité des chrétiens qui a convaincu le monde. Vivre la charité est la forme primaire de la dimension missionnaire. La Parole annoncée et vécue devient crédible si elle s’incarne en comportements de solidarité, de partage, en gestes qui montrent le visage du Christ comme d’un véritable Ami de l’homme. Puisse le témoignage silencieux et quotidien de la charité promue par les paroisses grâce à l’engagement d’un grand nombre de fidèles laïcs, continuer de s’étendre toujours davantage, pour que celui qui vit dans la souffrance ressente la proximité de l’Eglise et fasse l’expérience de l’amour du Père, riche de miséricorde. Soyez donc de « bons samaritains » prêts à soigner les blessures matérielles et spirituelles de vos frères. Les diacres, conformés par l’ordination avec le Christ serviteur, pourront rendre un service utile en promouvant une attention renouvelée envers les formes de pauvreté anciennes et nouvelles. Je pense par ailleurs aux jeunes: très chers amis, je vous invite à mettre au service du Christ et de l’Evangile votre enthousiasme et votre créativité, en vous faisant les apôtres des jeunes de votre âge disposés à répondre de manière généreuse au Seigneur, qui vous appelle à le suivre de plus près, dans le sacerdoce ou dans la vie consacrée.

Chers frères et sœurs, l’avenir du christianisme et de l’Eglise à Rome dépend également de l’engagement et du témoignage de chacun de nous. J’invoque dans ce but l’intercession maternelle de la Vierge Marie, vénérée depuis des siècles dans la Basilique Sainte-Marie-Majeure comme salus populi romani. Comme elle fit avec les apôtres au Cénacle en attente de la Pentecôte, qu’elle nous accompagne nous aussi et nous encourage à regarder avec confiance le jour qui vient. Avec ces sentiments, tandis que je vous remercie pour votre travail inlassable, je vous donne de tout cœur à tous une Bénédiction apostolique spéciale. 

© Copyright du texte original en italien : Libreria Editrice del Vaticano

Traduction : Zenit

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel