« Une mentalité perverse de guerre, de terrorisme, d’abus, de sang, jette une ombre de tristesse menaçante sur l’aube de l’année nouvelle », écrit le directeur du quotidien, Mario Agnes.
« On s’habitue désormais aux pensées de guerre, au caractère inéluctable d’une guerre, de telle ou telle guérilla. Et il semble que le désert de mort qui, de jour en jour transforme la Terre où est né l’Enfant, le Prince de la paix, soit devenu quelque chose de normal », poursuit-il.
« On ne réagit guère face à l’arrogance homicide de ceux qui s’arrogent le droit de jouer avec le destin des peuples en leur violant leur dignité et leurs droits les plus sacrés ».
« Et pourtant, du cœur de l’humanité s’élève, douloureuse et vigoureuse, une invocation à la paix. C’est l’invocation des humbles que l’orgueil des soi-disant puissants tente d’étouffer ».
« C’est une ferme conviction : il n’y a pas d’alternative à la paix. Une conviction soutenue par la foi et l’espérance, spécialement en cette Année du Rosaire proclamée par Jean-Paul II « pour demander à Dieu le don de la paix » », conclut le directeur de l’Osservatore Romano.
