Organismes génétiquement modifiés: Accord/désaccord sur la traçabilité

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OGM contagieux

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CITE DU VATICAN, Mercredi 11 décembre 2002 (ZENIT.org) – Les 15 ministres de l’environnement de l’Union européenne sont parvenus lundi soir, 9 décembre, à un accord sur les règles de traçabilité et d’étiquetage des Organismes génétiquement modifiés (OGM), annonce la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).

Désormais les emballages de tous les aliments qu’ils soient destinés aux humains ou aux animaux devront indiquer la présence d’OGM si leur proportion dépasse 0,9% par ingrédient.

Quant aux transporteurs de céréales, ils devront pouvoir fournir une liste de tous les OGM « qui ont été utilisés pour constituer le mélange ».

De son côté, le Sénat australien a rejeté la semaine dernière un amendement visant à indiquer sur les emballages l’utilisation de cellules embryonnaires pour les produits pharmaceutiques ou cosmétiques fabriqués avec des embryons humains (cf revue de presse du 06/12/02)

A quand un accord international sur ce type de traçabilité ? demande Gènéthique.

D’autre part, Gènéthique signale que la revue « New Scientist » relate les recherches de l’équipe de Matthew Halfhill de l’université de Caroline du Nord (USA).

Leurs travaux ont montré qu’en laboratoire des plantes génétiquement modifiées peuvent transmettre leurs gènes « artificiels » à des variétés sauvages proches. Les chercheurs ont croisé une variété de Colza canola dont le génome avait été modifié afin de produire une substance toxique pour les insectes avec une plante apparentée, la Brassica rapa. 5 des 11 hybrides obtenus étaient porteurs du gène « artificiel ».

Dans la nature, de tels transferts de gènes « artificiels » pourraient être dangereux car la prolifération de ces gènes est encore incontrôlée.

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ZENIT Staff

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