ONU : la famille à la pointe de la promotion humaine, par Mgr Auza

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20e anniversaire de l’Année internationale de la famille

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« La famille est et sera toujours à la pointe » dans « la prévention des conflits, la construction de sociétés pacifiques, la prévention des crimes dans les villes, le soin de la terre, la sécurité alimentaire, l’éradication de la pauvreté, la construction de collectivités saines », affirme le Saint-Siège.

Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à New York, est intervenu lors de Réunion plénière de l’Assemblée générale pour le vingtième anniversaire de l’Année internationale de la famille (1994), le 3 décembre 2014.

Le Saint-Siège a souhaité « que cette réunion aide les États et les Nations-Unies à reconnaître le rôle de la famille dans l’élaboration et la mise en œuvre des objectifs de développement durable post-2015 ».

« La famille est l’un des ‘actifs incorporels’ dont les sociétés et les États ont besoin », a souligné Mgr Auza : en effet, « la famille est et sera toujours à la pointe » dans « la prévention des conflits, la construction de sociétés pacifiques, la promotion de l’agriculture, la prévention des crimes dans les villes, le soin de la terre, la sécurité alimentaire, l’éradication de la pauvreté, la construction de collectivités saines ».

« Sa contribution à la vie des sociétés et des États défie les quantifications économiques », a ajouté l’archevêque : « une famille animée par l’unité et la responsabilité mutuelle contribue indéniablement à nourrir les générations futures et à prendre soin des membres les plus vulnérables de la société, comme les malades, les personnes âgées et les personnes marginalisées ».

Saluant le « potentiel exceptionnel de la famille et sa contribution sociale et économique à la société », le Saint-Siège a encouragé à « créer un environnement propice au développement de la famille, pour lui permettre de travailler au maintien de la paix et de la sécurité, à la promotion des femmes, au respect des droits humains fondamentaux, à la conciliation entre travail et vie de famille et à la responsabilité parentale partagée de l’éducation de l’enfant ».

« Ceux qui construisent des familles stables sont moins exposés à la violence domestique, à la maladie mentale et à l’alcoolisme. Les enfants sont moins exposés à la drogue, ils risquent moins de devenir plus tard des criminels, et ont plus de chances de réussir leur scolarité… », a affirmé Mgr Auza.

L’archevêque a lancé « un appel fort à toutes les organisations internationales et nationales, toutes les structures de l’État et de la société civile, à promouvoir le développement de la famille à travers des politiques appropriées » sans tomber dans « le piège de concepts idéologiques » limitant l’action.

« Sur le plan économique, une famille stable est l’option la moins coûteuse pour ses membres et pour l’État », a-t-il poursuivi en concluant : « la famille est un actif indispensable, naturel et anthropologique pour l’humanité ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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