ONU/Enfance: "Les enfants ont le droit à vivre en famille"

Print Friendly, PDF & Email

Intervention du cardinal Trujillo

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

CITE DU VATICAN, Jeudi 9 mai 2002 (ZENIT.org) – « Les enfants ont le droit à vivre en famille », déclarait le 7 mai à New-York, le cardinal Alfonso López Trujillo, Président du Conseil pontifical pour la Famille, lors de la Réunion des représentants religieux présents à la session spéciale de l´Assemblée des Nations-Unies sur l´Enfance.

« Les enfants ont le droit à vivre en famille, à être protégés et élevés par des parents ou des tuteurs qui les aiment et les soignent », a déclaré le cardinal López Trujillo.

« Parallèlement, le statut des parents se détériore, et leur héritage socio-religieux et culturel s´affaiblit », déplorait le « ministre de la Famille » du Saint-Siège.

Le cardinal affirmait aussi le « droit à l´éducation »: « Chacun a droit à l´éducation mais nous voyons persister la différence entre riches et pauvres, dans le pourcentage des enfants qui vont à l´école et achèvent un cursus d´éducation ».

Parmi les autres droits de l´enfant, le cardinal Trujillo insistait aussi sur le droit à la santé et à l´accès aux médicaments: « Trop de gens et d´enfants meurent chaque jour sans le recours aux médicaments indispensables et l´accès aux soins », dénonçait le cardinal Trujillo

Enfin, le cardinal rappelait le droit à une maison: « Chacun a droit à un toit, et pourtant tant d´enfants n´ont pas de foyer ou vivent dans les taudis de villes congestionnées ».

Citant la Déclaration universelle des Droits de l´Homme, le cardinal Trujillo rappelait: « la famille, élément naturel et fondamental de la société, a droit à être protégée par la société et l´état ».

Il déplorait que cet article ne soit pas mis en oeuvre: « Il semble que dans presque tous les débats où l´on traite du rôle de la famille, cette vérité fondamentale et reconnue soit contestée par de nombreuses délégations qui entendent modifier l´interprétation et la place de la famille dans la société et dans la vie de l´enfant ».

Citant aussi le Préambule de la Déclaration des Droits de l´Enfant: « A cause de son immaturité physique et mentale, l´enfant a tout particulièrement besoin de protection et de soin, y compris d´une protection légale appropriée tant avant qu´après la naissance ».

Là aussi, le cardinal déplorait les réticences de « nombre de délégations et de gouvernements » qui « refusent de reconnaître ce fait et le droit à la vie, comme la vérité selon laquelle la vie débute vraiment à la conception. Il est déconcertant de voir de nombreuses Délégations refuser de reconnaître la dignité humaine aux enfants à naître, alors qu´elles se déclarent en faveur de la dignité des opprimés et des discriminés. Ce choix superficiel, qui contraste avec la reconnaissance et la perception de la dignité humaine, est la négation de l´une des vérités sociales qui ne devraient être ni mises en doute ni discutées ».

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel