CITE DU VATICAN, Mercredi 5 mai 2004 (ZENIT.org) – Notre histoire a un sens, nous ne sommes pas des grains de sable ballottés par le hasard, disait Jean-Paul II en commentant le cantique de l’Epître aux Colossiens que l’Eglise latine chante aux vêpres le mercredi (Col 1,3.12-20).
« Chaque mercredi, disait le pape en français, la liturgie des Vêpres nous fait reprendre le Cantique de la Lettre aux Colossiens, qui chante la grandiose figure du Christ. Il est le Seigneur du cosmos : «Tout est créé par lui et pour lui». Il est aussi le Seigneur de l’histoire du salut, qui s’est accomplie «par le sang de sa Croix», source de paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel ».
« Ainsi, continuait Jean-Paul II, nous ne sommes pas des grains de poussière inutiles, dispersés dans un univers qui n’a pas de sens, mais nous sommes partie prenante d’un projet sage, jailli de l’amour du Père «qui nous a donné d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière». Cela nous invite à vivre dans la confiance. Le Christ, qui «est la tête du corps, la tête de l’Église» est au-dessus de tout. Il est aussi en communion intime avec nous. Tel est le signe de son amour gratuit ».
Le pape ajoutait pour les pèlerins francophones: « Je salue cordialement les pèlerins de langue française présents ce matin, en particulier le groupe du Secours catholique du diocèse d’Ajaccio. Que le Christ ressuscité soit votre joie et votre paix, qu’il fasse de vous chaque jour les témoins de l’amour gratuit de Dieu pour tout homme ! »
D’autres francophones étaient également présents à l’audience, qui a rassemblé quelque 12 000 personnes place Saint-Pierre, en dépit de la pluie matinale, dont des pèlerins du diocèse de Laval, en France, une paroisse d’Oraison, un groupe du centre hospitalier Sainte-Marie, du Puy, et un groupe de pèlerins du Canada.
