Notre-Dame de Pompéi : Le chapelet, une « douce chaîne » qui relie à Dieu

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Le jour de la « supplique »

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ROME, Mardi 8 mai 2007 (ZENIT.org) – Le chapelet est comme une « douce chaîne » qui nous relie à Dieu, disait le pape Jean-Paul en citant le fondateur du sanctuaire de Notre-Dame de Pompéi dont c’est aujourd’hui la fête.

Les paroisses italiennes célèbrent en effet le 8 mai la fête de Notre Dame de Pompéi, et prient la fameuse supplique : le pape Jean-Paul II a visité ce sanctuaire et encouragé la prière du rosaire, dont le fondateur du sanctuaire a été un apôtre.

Le sanctuaire de Pompéi, près de Naples, été fondé par un laïc italien, le bienheureux Bartolo Longo (1841-1926), que le pape cite à cinq reprises dans sa Lettre apostolique sur le Rosaire de la Vierge Marie, du 16 octobre 2002.

A une époque de scepticisme et d’anticléricalisme, cet homme de loi italien devenu tertiaire dominicain, fonda le sanctuaire de Pompéi dédié à Notre-Dame du Rosaire, mais aussi des œuvres charitables en faveur d’enfants de détenus, et la communauté des Filles du Saint Rosaire de Pompéi.

Il enseignait le catéchisme et à prier le rosaire. Il est mort à Pompéi le 5 octobre 1926.

Il a été béatifié par Jean-Paul II le 26 octobre 1980.

« Le bienheureux Bartolo Longo, écrit-il, eut un charisme spécial, celui de véritable apôtre du Rosaire. Son chemin de sainteté s’appuie sur une inspiration entendue au plus profond de son cœur :  » Qui propage le Rosaire est sauvé ! « . À partir de là, il s’est senti appelé à construire à Pompéi un sanctuaire dédié à la Vierge du Saint Rosaire près des ruines de l’antique cité tout juste pénétrée par l’annonce évangélique avant d’être ensevelie en 79 par l’éruption du Vésuve et de renaître de ses cendres des siècles plus tard… Par son œuvre entière, en particulier par les  » Quinze Samedis « , Bartolo Longo développa l’âme christologique et contemplative du Rosaire ; il trouva pour cela un encouragement particulier et un soutien chez Léon XIII, le  » Pape du Rosaire  » » (RVM, 8).

« Le bienheureux Bartolo Longo, explique encore Jean-Paul II, voyait aussi le chapelet comme une « chaîne » qui nous relie à Dieu. Une chaîne, certes, mais une douce chaîne ; car tel est toujours la relation avec Dieu qui est Père. Une chaîne « filiale », qui nous accorde à Marie, la « servante du Seigneur » (Lc 1, 38) et, en définitive, au Christ lui-même qui, tout en étant Dieu, s’est fait « serviteur » par amour pour nous (Ph 2,7) » (RVM, 36).

Jean-Paul II exhortait les fidèles en ces termes : « Reprenez avec confiance le chapelet entre vos mains, le redécouvrant à la lumière de l’Écriture, en harmonie avec la liturgie, dans le cadre de votre vie quotidienne. Que mon appel ne reste pas lettre morte ! Je fais volontiers miennes les paroles touchantes par lesquelles Bartholo Longo termine la célèbre Supplique à la Reine du Saint Rosaire : « Ô Rosaire béni par Marie, douce chaîne qui nous relie à Dieu, lien d’amour qui nous unit aux Anges, tour de sagesse face aux assauts de l’enfer, havre de sécurité dans le naufrage commun, nous ne te lâcherons plus. Tu seras notre réconfort à l’heure de l’agonie. À toi, le dernier baiser de la vie qui s’éteint. Et le dernier accent sur nos lèvres sera ton nom suave, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très chère, ô refuge des pécheurs, ô souveraine Consolatrice des affligés. Sois bénie en tout lieu, aujourd’hui et toujours, sur la terre et dans le ciel  » (RVM, 43) ».

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ZENIT Staff

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