Le 3e congrès mondial des Mouvements ecclésiaux et communautés nouvelles sera l’occasion de renforcer la communion avec « l’Église universelle et le pasteur qui la guide », mais aussi « entre les différents mouvements et communautés », affirme Jean-Luc Moens en présentant l’événement ce 14 novembre 2014.
Organisé à Rome, au collège international Maria Mater Ecclesiae, par le Conseil pontifical pour les laïcs, le Congrès aura lieu du 20 au 22 novembre sur le thème « La joie de l’Évangile : une joie missionnaire ».
Le thème est tiré d’un passage de l’exhortation apostolique « La joie de l’Évangile » (n. 21), dans le prolongement de la messe de Pentecôte 2013 présidée par le pape François, à l’occasion de l’Année de la foi, avec les membres des mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles.
Ce congrès rassemblera les délégués de réalités associatives internationales des cinq continents, qu’elles aient déjà une reconnaissance canonique ou pas.
Le cardinal Stanisłas Ryłko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, Mgr Josef Clemens, secrétaire du dicastère, Mme Maria Voce, présidente du Mouvement des Focolari (Italie), et M. Jean-Luc Moens, responsable pour les relations internationales de la Communauté de l’Emmanuel (Belgique), ont participé à la conférence de presse ce vendredi matin, au Vatican.
Jean-Luc Moens a témoigné des attentes de la Communauté de l’Emmanuel : « nous espérons vivre une expérience de communion avec l’Église universelle pour être renouvelés dans l’Esprit Saint pour la mission ».
Mais la communauté souhaite aussi « faire une expérience de communion » entre « les différents mouvements et communautés participants ». Il s’agit notamment « de découvrir comment l’Esprit Saint travaille chez les autres », a-t-il ajouté : « Le congrès va être une occasion unique pour faire cette découverte mutuelle, pour nous écouter, mieux se connaître, partager et échanger nos expériences, apprendre les uns des autres, créer des liens. »
Les lignes-guides seront « les invitations répétées du saint Père à évangéliser dans la joie, à ne pas évangéliser du balcon, à rejoindre les brebis pour sentir leur odeur, à construire des ponts plutôt que des murs, à sortir vers les périphéries, à ne pas faire de l’Église une douane mais plutôt un hôpital de campagne », a poursuivi Jean-Luc Moens.
Les deux éditions précédentes de ce Congrès mondial ont eu lieu en 1998 et en 2006. Au cours de l’homélie de Pentecôte, le 31 mai 1998, saint Jean-Paul II avait parlé de tous ces mouvements comme d’un « printemps de l’Église suscité par la force rénovatrice de l’Esprit ».
