Sur ces vingt-cinq « martyrs de l’année 2002 », dix ont été tués en Afrique, 14 en Amérique et un en Asie.
Parmi eux figurent un évêque, 19 prêtres et religieux, deux religieuses, deux séminaristes et un membre d’un institut laïc.
Pour ce qui est de leur région d’origine, ce sont en tout 14 Américains, 5 Africains, 1 Asiatique et 5 Européens qui ont ainsi perdu la vie.
Fides souligne que le pays le plus frappé par la violence contre les missionnaires a été la Colombie, où l’archevêque de Cali, Mgr Duarte Cancino, a été tué le 16 mars en sortant de l’église où il venait de célébrer la messe.
Une religieuse, un séminariste et 7 prêtres ont également été tués dans ce pays. Le père Arley Aria Garcia y a été abattu le 18 mai dans une embuscade alors qu’il s’occupait à un échelon régional de promouvoir des négociations entre paramilitaires et guérilleros.
En Europe, ce sont les missionnaires français qui ont payé le plus lourd tribut, avec la mort au Cameroun en juillet du frère Dominique Lascanne et celle du père Jean Guth, tué par des rebelles en République démocratique du Congo en août.
