Misna évoque l’enlèvement d’Ingrid Betancourt, enlevée il y a trois ans

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CITE DU VATICAN, Mercredi 23 février 2005 (ZENIT.org) – « Il y a exactement trois ans Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidence du parti écologiste « Oxygène », et sa secrétaire Clara Rojas furent enlevées par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) », souligne aujourd’hui l’agence missionnaire italienne Misna.

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Misna rappelle que depuis lors, 1.095 jours se sont écoulés, 26.280 heures, 1.566.000 minutes, « sans que ceux qui pourraient faire quelque chose pour la libérer – et libérer les quelques 3.000 otages de la guérilla, dont une soixantaine de politiciens, militaires et policiers, outre trois Américains – n’aient pris de décision ou accompli d’action décisive ».

« Un livre publié il y a quelques semaines par son mari, Juan Carlos Lecompte, a ravivé le débat autour de la disparition de Mme Betancourt, franco-colombienne. M. Lecompte avait évoqué la possibilité de survoler aujourd’hui en avion la forêt colombienne, en particulier la Sierra de Chibiriquete, où il a toujours pensé que les guérilleros avaient emmené Ingrid, et larguera des milliers de tracts avec les photos de leurs enfants, Melanie et Lorenzo », souligne l’agence.

« Mais en réalité, bien peu semblent se souvenir de l’enlèvement, de cette femme courageuse et de sa secrétaire, perpétré sur la toute conduisant à San Vincente le 23 février 2002 par les FARC, en pleine campagne électorale », insiste Misna, alors que le portrait d’Ingrid Bétancourt vient de rejoindre, à Paris celui de la journaliste française enlevée en Irak, et de son interprète.

« Ainsi disparut, écrit encore Misna, le rêve de la candidate de changer un pays qui apparaissait à ses yeux fondé sur la corruption et sur la pratique généralisée de l’homicide. La MISNA veut évoquer sa personne à travers une brève note biographique, dans l’espoir de voir bientôt Ingrid et Clara libérées et en bonne santé ».

L’agence rappelle : « Ingrid est née à Bogotá en 1961. Elle est la fille du ministre Gabriel Betancourt, longtemps ambassadeur à Paris, où elle a étudié. Diplômée en sciences politiques, mariée à un diplomate français, mère de deux enfants, elle a décidé d’entrer en politique suite à l’assassinat du candidat à la présidentielle Luis-Carlos Gálan, considéré l’homme du renouvellement colombien. Rentrée en Colombie, elle a été élue députée en 1994 et sénatrice en 1998. Au début de l’année 2000, elle a fondé per parti Oxygène et décidé de se présenter à la présidentielle aux élections de mai 2002. En novembre dernier, l’armée colombienne a arrêté Norbey Triviño, alias ‘Jairo I’ ou ‘Saúl’, considéré par Bogotá comme le chef du Frente XV des FARC, le groupe armé qui aurait pris les deux femmes en otages. Mais depuis lors, aucun progrès n’a été réalisé en vue de leur libération ».

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ZENIT Staff

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