Mgr Parolin, au service du progrès et de la paix de l'humanité

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Depuis Caracas, il redit son dévouement et sa disponibilité

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Le nouveau secrétaire d’Etat veut servir aussi « le progrès et la paix de l’humanité, afin que celle-ci trouve des raisons de vivre et d’espérer ».

A l’annonce officielle de sa nomination comme secrétaire d’Etat, Mgr Pietro Parolin, a publié, en italien, cette déclaration, ce 31 août, depuis Caracas, où il était nonce depuis 2009. Il entrera en fonction le 15 octobre.

Mgr Parolin remercie le pape François, le pape émérite Benoît XVI qui l’avait ordonné évêque le 12 septembre 2009, le cardinal Bertone, auquel il succède et avec qui il a collaboré, et ses anciens collègues. Il salue sa famille, son diocèse d’origine, Vicence, les pays où il a servi l’Eglise (Nigeria, Mexique, Venezuela). Il demande leur prière à tous les catholiques. Il redit son dévouement au Successeur de Pierre, et sa disponibilité au service du Christ et de l’Eglise, et sa confiance dans le Christ crucifié.

Le pape rajeunit son équipe – Mgr Parolin est le plsu jeune secrétaire d’Etat depuis Mgr Eugenio Pacelli (futur Pie XII) en 1930 – et il choisit comme Secrétaire d’Etat un diplomate hispanophone (également francophone), qui a déjà une expérience de terrain en Amérique latine, mais aussi en Asie – avec les négociations prolongées avec le Vietnam -, et en Afrique, et qui connaît parfaitement les rouages de la Secrétairerie d’Etat et de ses relations internationales. Des qualités précieuses pour seconder le pape dans sa réforme de la curie romaine pour l’adapter davantage aux besoins de l’Eglise universelle.

Il cite deux passages de la première homélie du pape François, du 14 mars 2013, avec la triple invitation à marcher, édifier, confesser, et à construire en s’appuyant sur le Christ crucifié (cf. Zenit du 14 mars 2013, http://www.zenit.org/fr/articles/premiere-homelie-du-pape-francois-texte-integral)

Il a un mois pour prendre connaissance de l’avancée de la réflexion du groupe de 8 cardinaux nommés par le pape dans ce dessein, sous la présidence du cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa, au Honduras, et qui se réunira en octobre.

Le nouveau secrétaire d’Etat invoque pour sa nouvelle mission l’intercession de Vierge Marie, sous les vocables de la Madone de Monte Berico (Vicence), de Guadalupe (Mexico), et de Coromoto, sainte patronne du Venezuela. L’Eglise fait justement aujourd’hui mémoire de Marie Médiatrice.

Déclaration de Mgr Pietro Parolin

Au moment où ma nomination comme secrétaire d’État est rendue publique , je tiens à exprimer ma profonde et affectueuse gratitude au Saint-Père François, pour la confiance imméritée qu’il me témoigne, et à manifester ma volonté renouvelée et ma totale disponibilité à collaborer avec lui et sous sa conduite pour la plus grande gloire de Dieu, le bien de la Sainte Église et le progrès et la paix de l’humanité, afin que celle-ci trouve des raisons de vivre et d’espérer .

Je ressens vivement la grâce de cet appel, qui, une fois encore, constitue une surprise de Dieu dans ma vie et, surtout, j’en ressens toute la responsabilité, car elle me confie une mission difficile et exigeante, face à laquelle mes forces sont faibles et pauvres mes capacités. C’est pourquoi je me confie à l’ amour miséricordieux du Seigneur, dont rien ni personne ne pourra jamais nous séparer, et aux prières de tous. Je vous remercie tous, dès maintenant, de votre compréhension et pour l’aide que, sous une forme ou une autre, vous voudrez bien m’accorder dans l’accomplissement de ma nouvelle charge.

Mes pensées vont aux personnes qui ont fait partie de ma vie de famille, aux paroisses où je suis né et où j’ai servi dans le cher diocèse de Vicence, à Rome, dans les pays où j’ai travaillé : le Nigeria , le Mexique, et en dernier, le Venezuela, que je quitte avec regret.
Je pense aussi au pape émérite Benoît XVI, qui m’a ordonné évêque, à la Secrétaire d’État , qui a déjà été ma maison pendant de nombreuses années, à S. Ém. le cardinal Tarcisio Bertone, aux autres supérieurs, à mes collègues et collaborateurs et à toute la Curie romaine, aux Représentants pontificaux. Envers tous, je suis largement débiteur.
Je me mets, avec une certaine appréhension, mais aussi avec confiance et sérénité, à ce service nouveau de l’Evangile, de l’Eglise et du Pape François, prêt – comme il nous l’a demandé dès le début – à marcher, édifier-construire et confesser.

Que la Vierge Marie, que j’aime à invoquer sous ses titres de Monte Berico, Guadalupe et Coromoto, nous donne « le courage de marcher dans la présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur; d’édifier l’Eglise sur le Sang du Seigneur, versé sur la Croix; et à confesser la seule gloire, le Christ crucifié. Et ainsi l’Église avancera » .

Et, comme l’on dit au Venezuela : « ¡Que Dios les bendiga! »

Caracas, le 31 août 2013


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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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